Ces réfugiés burundais du camp de Nduta qui vivent du petit commerce n’ont pas bien accueillis la mesure du gouvernement tanzanien. Ce dernier a ordonné la démolition des maisonnettes dans lesquelles. ils exerçaient leur commerce.
« Cette mesure ne nous enchante pas du tout. On a préféré démolir nous-même nos kiosques pour qu'ils n'endommagent pas notre matériel et nos marchandises », se plaint un réfugié.
Ces réfugiés se plaignent qu’ils ne trouvent pas facilement des places dans des marchés situés au camp suite à un grand nombre de commerçants.
« Ce commerce nous apportait beaucoup car, grâce à l’argent gagné, on pouvait subvenir à certains de nos besoins élémentaires et équilibrer notre alimentation. On nous a envoyé exercer dans deux marchés situés dans la 5ème et 12ème zone. Malheureusement, tous les stands sont occupés et il ne reste aucune place », regrette-t-il.
Cette mesure de les exiger de démolir ces kiosques aurait été prise pour des raisons de sécurité : «Selon eux, cette mesure a été prise pour des raisons de sécurité afin de faciliter les patrouilles policières. Même ceux qui exercent leur commerce à l’intérieur ont été sommés de trouver des places dans les deux marchés », explique un réfugié.
Ces réfugiés qui exerçaient ce petit commerce demandent aux autorités tanzaniennes de leur octroyer d’autres places. Au camp de Nduta, ces petits commerçants sont présents de la première zone jusqu’à la 12ème.