Les stocks sont garnis depuis ce lundi après que ces réfugiés burundais du camp de Lusenda aient organisé plusieurs manifestations pour réclamer les vivres. Par ailleurs, ils réclament la ration du mois de février et indiquent que le manque de cette ration les a poussé à contracter des dettes.
« A ce jour, les vivres sont disponibles dans les stocks. Maintenant, c’est vraiment bon. Malheureusement, les réfugiés ont contracté des dettes à cause de la ration d’un mois non perçue. Ils ne savent pas comment ils vont rembourser les dettes », indique un réfugié.
Ces Burundais du camp des réfugiés de Lusenda lancent un appel vibrant au Haut-Commissariat des réfugiés, HCR et au Programme Alimentaire Mondiale, PAM, de leur donner la ration du mois de février afin de pouvoir rembourser les dettes contractées.
« Nous demandons avec insistance au PAM de tout faire pour régulariser ce mois d’arriéré. Nous avons contracté beaucoup de dettes par manque de ration de ce mois. Chaque réfugié s’est arrangé pour nourrir la famille. Maintenant, nous allons avoir des vivres pour le mois de Mars mais le mois de février reste toujours en attente. Que le PAM nous donne de la lumière pour savoir si nous allons bénéficier les vivres ou pas. Cela nous permettrait de savoir comment nous allons nous adapter à la situation. Malheureusement, et le PAM et le HCR, aucune des deux organisations ne donnent des éclaircissements pour ce mois d’arriéré », insiste un autre réfugié.
Vous saurez que pendant les marches manifestations, la police congolaise avait utilisé de la force pour disperser ces réfugiés burundais qui réclamaient leurs droits.