Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les vulnérables de Mahama coupés de leur régime alimentaire

janvier 11, 2018
Rate this item
(0 votes)

Inquiétude des personnes handicapées et celles vivant avec les maladies chroniques au camp des réfugiés burundais de Mahama au Rwanda. Ces burundais s’inquiètent de la suspension de leur régime alimentaire après que l’ONG Caritas Rwanda leur ait révélée qu’elle n’avait plus de budget lui permettant de continuer à les assister. Ces réfugiés demandent au HCR et aux autres ONG de leur venir en aide.

La plupart de ces réfugiés sont des handicapés physiques et mentaux, les personnes âgées ainsi que les personnes souffrant de maladies chroniques. Plusieurs d’entre eux sont sous traitement. Ce qui n’a pourtant pas empêché que leur régime soit supprimé.

 

« Les médicaments qu’ils prennent sont très forts et nécessitent un régime alimentaire adéquat. La plupart souffrent de diabète. D’autres ont le VIH/SIDA ou l’épilepsie. Aujourd’hui, ils ne savent pas comment ils vont survivre dans le camp. Avant, on leur donnait des ndagala et des œufs. Mais ces derniers jours, on ne leur donnait que des carottes et des pommes de terre. Et voilà que, même ça, ils viennent de le leur retirer. Comment vont-ils faire ? » Regrette un des réfugiés du camp de Mahama.

 

 Selon un burundais vivant dans ce camp, ce groupe de vulnérables risque de voir leur santé se détériorer vu qu’ils ne sont même pas en mesure de gagner de l’argent et ainsi se prendre en charge suite à leurs conditions physiques. « Ils sont déjà affaiblis par la maladie, ce qui fait qu’ils ne peuvent même pas exécuter de petites tâches pour se procurer un peu d’argent comme les autres réfugiés. S’ils ont pu tenir le coup jusqu’aujourd’hui, c’était essentiellement grâce à l’assistance de l’ONG Caritas Rwanda. » Déplore-t-il.

 

Après cette annonce de suspension de tout régime alimentaire, ces vulnérables demandent au HCR et aux autres bienfaiteurs de leur venir en aide.

 

« On demande à ce qu’ils tiennent compte de la santé et de la vie des gens. Si non ils vont mourir faute de nourriture suite à ce manque de budget. »

 

Paul Kenya, représentant du HCR au Camp de Mahama, confirme cette suspension et explique cela par le fait que, ayant dépassé deux ans, les réfugiés ne devraient plus continuer à recevoir l’aide dite d’urgence. Il a également tenu à tranquilliser ces vulnérables, leur promettant que dès que les fonds seront à nouveau disponibles, cette assistance sera reprise.

Leave a comment

Make sure you enter all the required information, indicated by an asterisk (*). HTML code is not allowed.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 560 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech