KAYOKWE, GISOZI, RUSAKA sont les communes touchées par cette maladie. Une maladie qui s’attaque exclusivement au manioc en germination : « Dès le début de la saison pluvieuse, on a découvert que nos cultures étaient attaquées par une maladie. Une poudre se présente d’abord sur la tige et au moindre courant d’air, elle se disperse. La maladie se propage du jour au lendemain, de la tige à la fleur de la plante », raconte un cultivateur.
Cependant, c’est au moment de la récolte que les agriculteurs se rendent compte que même les tubercules sont atteints : « lorsqu’on se rend dans les champs pour la récolte, on a la mauvaise surprise de constater que sous terre les tubercules n’ont pas pu se développer. Cette maladie n’est pas encore identifiée. »
Les habitants des communes touchées s’inquiètent d’une probable chute de la productivité cette année culturale A par rapport à l’année dernière. François NKUNDWA, l’administrateur de la commune KAYOKWE la plus touchée, promet de s’investir pour éradiquer cette maladie : « On a contacté les responsables de l’agriculture et de l’élevage à Mwaro leur demandant de disponibiliser les produits phytosanitaires afin de pulvériser les champs et ainsi pour lutter contre cette maladie. Aussi, on exige à la population de bien utiliser ces produits et d’arracher les tiges de manioc dès qu’ils constatent qu’ils sont attaqués. »
Les habitants des communes KAYOKWE, GISOZI, et RUSAKA de la province MWARO, demandent à l’Institut des Sciences Agronomiques du Burundi d’identifier la maladie et de l’éradiquer.