Et pour cause, ces derniers achètent tous les produits vivriers à des prix exorbitants d’après les habitants rencontrés au chef-lieu de la province Ruyigi. Les acheteurs sont donc obligés de se rendre au marché pour chercher des vivres qu’ils n’auront pas à cause des prix exorbitants fixés par les BADIRIGIZA, qui sont les vendeurs.
« Suite à cette hausse des prix des produits vivriers observés, aujourd’hui, avec une somme de 20.000 francs, on ne parvient pas à nourrir nos familles pendant deux jours », confie un habitant de Ruyigi.
Les autorités administratives sont interpellées par la population à intervenir pour fixer des prix standards. Les produits vivriers de première nécessité sont actuellement rares sur le marché à cause de la faible production enregistrée au cours de la saison culturale A disent la population.
Ces commerçants dits ABADIRIGIZA sont en gros constitués par des chômeurs, essentiellement les finalistes des humanités, mais aussi des diplômés d’Université à la recherche du travail.