Les cultivateurs jettent le tort sur les animateurs agricoles qui ne leur ont pas donné des conseils suffisant pendant cette période pluvieuse. Ils craignent une famine pour les jours à venir suite à cette sécheresse et la flambée des prix des produits vivriers sur le marché.
Dans une période d’un mois, le prix d’un Kilogramme de riz ordinaire a été revu à la hausse de 400 francs burundais de plus. Et les patates douces sur lesquelles se rabattaient les familles sont devenues également chères. Un tas qui coûtait 500 francs burundais aujourd’hui s’achète à 2.000 francs et ne peut suffire une famille de 5 personnes. Les prix d’autres produits comme les pommes de terre, le manioc et les bananes ont aussi augmenté.