Arrivés sur place, le constat est amer ; les parents essaient de couvrir leurs maisons en ruine soit par des branches soit par des cailloux tandis que les enfants étendent au soleil les effets ménagers mouillés par les pluies diluviennes de ces deux derniers jours.
‘’Je ne sais pas à quel saint me vouer .Ma maisonnette ne peut pas tenir pendant cette période de pluies. La pluie a endommagé le matériel de couchage et le matériel scolaire des enfants’’, regrette une des victimes.
Et quand vient la pluie, c’est la peur et la désolation qui se lisent sur les visages de ces familles, se demandant où trouver refuge. Cinq mois après l’expropriation de ces familles, la situation est alarmante. Elles n’ont jusque ici reçu aucune indemnisation alors que le gouvernement dit avoir mis en place une commission pour étudier leur indemnisation.
Ces familles demandent aux bienfaiteurs de leur venir en aide.
Les propriétaires des maisons construites dans les 40 hectares du site du palais présidentiel de Gasenyi avaient jusqu’au 7 avril pour dégager. Les autorités ont dû faire recours le 11 avril, à des machines pour detruire leurs maisons et ainsi les contraindre à quitter l’endroit.