C'est dans le village Rugarama III secteur Nyamata dans le district de Nyamata où un des réfugiés burundais a su faire la différence. La rédaction a décidé de l'appeler Edouard Manariyo pour des raisons de sécurité. Celui-ci a initié sa propre boutique alimentaire.
«Ma femme et moi sommes parti de rien. Cette boutique est le résultat des épargnes que nous avons faites depuis que nous sommes est ici en exil." explique t-il.
Son activité florissante, Edouard Manariyo a demandé au Gouvernement rwandais une autorisation officielle pour continuer son activité. Comme il le dit, ses débuts n'étaient pas du tout facile.
«Au début nous avions du mal à payer les impôts, aujourd'hui nous sommes fiers de dire que nous sommes en ordre avec les impôts. On nous a d'ailleurs octroyé une autorisation pour travailler officiellement", se rejouit-il.
Ce réfugié burundais parle des problèmes dont ils font face le plus souvent. Le premier et grand problème c’est le manque de capital suffisant. Edouard Manariyo, de son nom d’emprunt,lance enfin un appel à tous ses confrères d'oser créer des activités génératrices de revenus.
La région du Bugesera située à l’Est du Rwanda abrite plus de 17000 burundais. Certains d'entre eux commencent à démarrer quelques activités commerciales dont des boulangeries, des boutiques alimentaires, des restaurants.