Selon le rapport du Haut-Commissariat des Réfugiés de la semaine dernière, 37 mille réfugiés burundais vivant sur le sol Tanzanien ont été volontairement rapatriés entre Janvier et Septembre cette année. Ceux-là font partie des soixante-dix milles qui devaient être rapatriés. Le HCR fait savoir que, pour que cette activité soit couronnée de succès, des fonds supplémentaires sont nécessaires. Ces fonds aideront à accroître la capacité des centres de transit, louer des moyens de transport sûrs, continuer à fournir des primes de retour modeste et améliorer le cadre de suivi des rapatriés au Burundi.
Dans ce rapport, le HCR a également déclaré qu’il n’a pas pu réussi à rapatrier deux mille réfugiés par semaine suite à l’insuffisance du matériel logistique. Des fois, poursuit le même rapport, seulement mille réfugiés étaient ramenés par semaine. Parmi ces rapatriés, le HCR a révélé que soixante-dix pour cent n’avaient qu’un repas par jour, trente-trois pour cent ont trouvé leurs terres temporairement occupées par d’autres, y compris des membres de leurs familles et 79 pour cent des enfants du primaire n’étaient pas scolarisés. Il a également été constaté que 29 pour cent des rapatriés n’avaient pas accès au système de santé et d’autres n’ont pas de carte d’identité ni de certificats de naissance. Nombreux de ces rapatriés sont originaires des provinces Muyinga, Ruyigi, Cankuzo, Makamba et Rutana.
Le Haut-Commissariat pour les réfugiés rappelle qu’en Tanzanie, les réfugiés burundais sont plus de deux cent vingt mille, et dans la sous-région, ils se comptent à plus de trois cent quatre-vingt-trois mille réfugiés.