
RPA
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Les enquêtes sur le père Claudio Marrano continuent
Le directeur du Centre Jeunes Kamenge, le père Claudio Marrano, a été auditionné ce lundi par le substitut du parquet en mairie de Bujumbura. Il a été cité comme étant impliqué dans l’assassinat des 3 religieuses italiennes de la paroisse Guido Maria Comforti. Le responsable du Centre Jeunes Kamenge a été cité notamment par Juvent Nduwimana, un agent du Service national des renseignements qui a témoigné avoir participé à l’assassinat des 3 nonnes. Claudio Marrano n’était pas accompagné d’un avocat. Juvent Nduwimana était également sur place au parquet pour être entendu. C’est le procureur en mairie de Bujumbura, Arcade Nimubona, qui était en train de l’interroger. Il est incarcéré depuis vendredi à la prison centrale de Mpimba. Il avait été rapatrié de Somalie où il était en mission de maintien de la paix au sein de l’AMISOM, et ce juste après son témoignage.
Des boucs émissaires piégés dans l’affaire Manirumva
Les assassins d’Ernest Manirumva avaient bien ciblé leurs boucs émissaires. Parmi eux, Hilaire Ndayizamba et le policier Gilbert Havyarimana. Ce dernier qui avait été approché par le Général Gervais Ndirakobuca a pu échapper au plan de son arrestation. Mais pour le contraindre de se rendre, son salaire du mois de septembre 2010 a été suspendu.
Au moment de ces propos, le Général Gervais Ndirakobuca a nié les accusations portées contre lui. Hilaire Ndayizamba vient de passer 5 mois sur le lit de l’hôpital. Il vient également de passer 5 ans en prison, il est accusé d’être parmi les assassins d’Ernest Manirumva.
Les associations de la société civile pour la campagne « Mardi Vert » réclament toujours la libération définitive de Bob Rugurika, directeur de la RPA et Pierre Claver Mbonimpa, président de l’APRODH qui jusqu’ici restent sous la libération conditionnée. Ces associations qui réclament également justice pour les 3 sœurs italiennes assassinées sauvagement à Kamenge disent être inquiètes de la façon dont le dossier est en train d’être traité, comme l’a indiqué Maître Armel Niyongere, président de l’ACAT-Burundi.
Et l’espoir est très mince quant au meilleur aboutissement des enquêtes sur l’assassinat des trois sœurs italiennes puisque Juvent Nduwimana est en train d’être interrogé par ceux-là même qu’il a cités dans ce triple meurtre. C’est ce que vient de déclarer Pierre Claver Mbonimpa qui demande à la justice de convoquer également un certain Timothée qui a été retrouvé en possession des clés des portes de ces sœurs assassinées. Selon le président de l’APRODH, sans l’intervention du président de la République, la loi ne sera jamais appliquée dans cette affaire.
Le présumé auteur de l’assassinat des 3 sœurs à la paroisse Guido Maria Comforti présenté par la police, Christian Claude Butoyi vient de passer plus d’un mois interné au Centre neuro-psychiatrique de Kamenge. Il a été envoyé dans ce centre médical par la justice pour qu’il y ait une expertise médicale à l’endroit de ce jeune de Kamenge dont ses voisins et proches affirment haut et fort qu’il est un malade mental mais la police déclare le contraire en disant que Christian Claude Butoyi est bien portant et qu’il a confirmé lui-même avoir tué les trois sœurs de Kamenge. Christian Claude Butoyi a été arrêté par la police deux jours après la mort de ces 3 sœurs et directement acheminé à la prison centrale de Mpimba. Christian Claude Butoyi est interné au centre neuropsychiatrique de Kamenge depuis le 23 février 2015.
Juvent Nduwimana craint pour sa sécurité
Un plan d’élimination physique avait été conçu contre les bourreaux des trois sœurs italiennes de la paroisse Guido Maria Comforti en vue de supprimer toutes les traces du crime. C’est la déclaration faite par l’agent du service national des renseignements Juvent Nduwimana, qui vient de reconnaitre également avoir été enrôlé dans ce triple meurtre par des hauts gradés des services de sécurité. « C’est moi qui suis parti le premier. Nous avons laissé les tenues policières sur place parce que je portais une culotte à l’intérieur. La situation était devenue suspecte, j’estimais que l’on ne pouvait pas nous payer notre argent. On commençait déjà à appeler deux à deux parmi ceux qui avaient participé à la mission et en revenant nos amis ne nous disaient pas les conclusions des entretiens. J’ai demandé à Mwarabu pourquoi vous ne réclamez pas notre paiement et il m’a dit d’attendre alors qu’il venait juste de s’entretenir avec eux. Je me suis alors dit que l’on était en danger. Je me suis rappelé de l’époque de la rébellion ça se passait comme ça. On commençait par des mensonges et après c’était la mort d’une personne qui s’en suivait. Je me suis alors sauvé. Quand j’ai entendu les informations à la radio, je me suis dit que c’est grave. Mais après Kazungu m’a convoqué et il m’a dit ceci : « Que personne parmi vous ne s’aventure à briser le secret, si vous osez le faire, nous allons vous éliminer. Il faut attendre vous allez recevoir cet argent. » La somme est énorme, ça ne se retire pas aisément, poursuit Juvent Nduwimana. Le Général attend juste qu’on approuve le retrait, a-t-il dit. « Ils nous ont fait commettre un crime, si vous pouvez nous aider parce que c’est déjà consommé. », a lancé comme cri d’alarme Juvent Nduwimana dans son témoignage. Pour le moment, cet agent estime que seuls les médias peuvent suivre de près leur dossier en vue de s’assurer que sa sécurité soit garantie.
Des sources à la Force de Défense Nationale affirment que Juvent Nduwimana serait en route pour la capitale Bujumbura en provenance de Mogadiscio où il était en mission de travail à l’AMISSOM. Les mêmes sources craignent pour la sécurité de l’agent.
Le parlement européen ne lâche pas l’affaire des sœurs italiennes assassinées à la paroisse Guido Maria Comforti, il y a de cela 7 mois déjà. Les députés des pays membres de l’Union Européenne réclame toujours justice pour ces ressortissants italiennes et se déclare disposer à faire le suivi de la résolution sortie au mois de février par ce parlement européen sur le Burundi. Cécile Kyenge, eurodéputé de nationalité italienne.
L’agent du Service national des renseignements qui vient de reconnaître avoir été enrôlé dans le triple assassinat des trois sœurs italiennes serait sur le point d’être rapatriés au Burundi d’ici quelques jours. Des sources à la Force de Défense Nationale confirment l’information et indiquent que la sécurité de cet agent devrait être assuré car beaucoup craignent pour sa sécurité physique. Selon les mêmes sources, l’arrivée du nommé Juvent Nduwimana serait prévu ce vendredi.
Le mouvement « Mardi vert » continue
Les organisations des professionnels des médias et de certaines organisations de la société civile ont déposé une correspondance au cabinet du ministre de la Justice lui demandant la mise en place d’une Commission d’enquête internationale et indépendante sur le meurtre de 3 sœurs italiennes. Ces organisations exigent que le procès du défenseur des droits de l’homme, Pierre Claver Mbonimpa, soit également vidé.
A la recherche d’une justice indépendante
La poursuite de la campagne initiée par les organisations des professionnels des médias et de la société civile réclamerait la libération définitive du directeur de la RPA et du président de l’APRODH ainsi que la libération de Christian Butoyi et la justice pour les 3 sœurs assassinées à Kamenge, via le mardi vert, n’est pas fondée. C’est la déclaration de la porte-parole du parquet général de la République, Agnès Bangiricenge. Pour le parquet général, la poursuite de cette campagne a pour but de perturber l’ordre public.
Et concernant les mutations des magistrats, le porte-parole du ministère de la Justice, Déo Ruberintwari, fait savoir que ces dernières sont liées aux besoins des juges dans différents coins du pays. Mais du côté du syndicat SYMABU, ces explications du ministère de la Justice ne sont pas convaincantes, fait savoir Jean Pierre Munyembari, président du syndicat SYMABU. Le SYMABU fait savoir qu’il va bientôt sortir un communiqué pour toutes ces questions.
Le verdict contre le policier dit Kabanda vient de tomber
La Cour d’appel de Gitega a rendu un arrêt condamnant l’officier de police Jean Bosco Cishahayo surnommé Kabanda. Cet officier de police est condamné pour actes de torture à 5 ans de servitude pénale. La défense de la victime chartière Bizimana de la commune Kinyinyya en province Ruyigi se dit satisfaite que justice soit rendue.
Emprisonnement du Directeur de la RPA : le Parlement européen en voie de sortir une résolution
Les députés européens du groupe des Socialistes et des Démocrates demandent la libération immédiate de Bob Rugurika. Cécile Kyenge membre de ce groupe, également Vice-présidente du Parlement européen, l’a déclaré ce mardi à la sortie d’une réunion tenue par ce groupe pour prendre position sur le cas Rugurika. Selon