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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Culture : Quand l’obscénité ne choque plus au Burundi

Culture : Quand l’obscénité ne choque plus au Burundi

Certains parents s’insurgent contre certaines chansons dont les paroles sont indécentes, des chansons diffusées partout dans des lieux publics. Ce qui insupporte les parents surtout lorsqu’ils sont en compagnie de leurs enfants. D’où ils demandent au ministère de la jeunesse et de la culture de prendre en main cette question étant donné que ces chansons vont à l’encontre de la culture burundaise.

« C’est vraiment insupportable d’entendre des chansons impudiques partout où l’on est alors que nous sommes avec nos enfants », lâche un des parents de la ville de Bujumbura qui souligne que ces chansons sont devenues un vrai fléau dans tout le pays. Donc, pour lui, il est temps de faire bouger les autorités pour qu’elles les rayent de la liste des chansons diffusables au Burundi. « Ces chansons indécentes sont comme du poison surtout pour les jeunes qui les écoutent, les fredonnent ou qui dansent sur leur rythme sans aucun souci. C’est inacceptable car cela va détériorer notre culture », martèle un autre parent indigné.

 Le gouvernement et les artistes interpellés pour baliser avant qu’il ne soit tard

 Eméry Nivyindavyi Aka Eméry Sun, est un artiste burundais. Pour lui, il est dommage que le gouvernement ne lève pas le petit doigt pour défende les mœurs et les valeurs de l’Ubuntu. Pire encore, même les chansons étrangères pleines de vulgarités sont jouées en présence des autorités qui préfèrent faire comme si de rien n’était alors qu’il est de leur devoir de mettre en place des lois qui interdisent la diffusion des chansons étrangères ou locales contenant des paroles indécentes, dans le but de préserver l’art et la culture burundaise. Un point de vue partagé par Jérémie Hatangimana, journaliste à la radio Igicaniro. Et ce fervent défenseur de la culture burundaise de rappeler aux artistes qu’ils sont des modèles, et qu’ils doivent donc faire attention aux messages qu’ils véhiculent dans leurs chansons.

Quant à Elysée-Fabrice Ngabirano, un autre burundais qui suit de près l’art et la culture burundaise, il a conseillé aux artistes-chanteurs burundais de profiter de leur don  pour faire passer des messages constructifs et pleins de conseils. ‘’Il y’a plusieurs thèmes importants pour le pays dont les artistes peuvent s’inspirer à savoir l’amour du prochain, la paix, le développement, etc…au lieu de gaspiller en vain leur don en jouant une musique inutile et immorale.’’,  ajoute-t-il. Elysée-Fabrice Ngabirano conclut en demandant au ministère de la jeunesse et de la culture de mettre en place une commission chargée de suivre de près le contenu des chansons diffusées dans le pays vu que les chansons indécentes sont en train de prendre l’ampleur dans le pays.

Nakivale: Les abris et les champs des réfugiés détruits par les pluies

Nakivale: Les abris et les champs des réfugiés détruits par les pluies

Les réfugiés burundais résidant dans le village de Nyarugugu C  demandent au HCR ainsi qu’aux bienfaiteurs de leur venir en aide. Leurs maisons et champs ont été détruits par les eaux des pluies diluviennes.

Les pluies torrentielles, qui se sont abattues sur le camp des réfugiés de Nakivale en Ouganda ces cinq derniers mois ont provoqué le débordement du lac Nakivale selon certains réfugiés burundais. Une partie des eaux de lac s'est alors déversée dans la localité de Nyarugugu C, emportant sur son passage les champs de maïs et de haricots ainsi qu’environ 50 maisons selon le témoignage de l'une de nos sources. "Une grande partie des champs de maïs et de haricots a été détruite. Et ce qui a affligé les réfugiés, c'est qu'environ 50 maisons ont été emportées. Parmi ces maisons détruites, figurent une mosquée, une église protestante et des salles classes."

Ces réfugiés burundais font savoir qu’ils sont dans la désolation totale étant donné qu’ils n’ont plus d'abris et que le HCR et le bureau du premier ministre ougandais, qui se charge des réfugiés, ne leur ont donné aucune assistance jusqu'à présent. "Nous continuons de demander de l'aide auprès de l'Office du Premier Ministre mais il ne nous a pas encore répondus favorablement." Ajoutent-ils en indiquant qu’actuellement ils sont hébergés par leurs amis.

Ces sinistrés demandent aux bienfaiteurs, y compris le HCR, de leur fournir une assistance alimentaire et de l’hébergement.

Jusqu'au 31 décembre 2022, l'Uganda comptait près de 41 mille réfugiés burundais sur son territoire.

Gitega: Deux nettoyeurs s'asphyxient dans un réservoir d'essence

Gitega: Deux nettoyeurs s'asphyxient dans un réservoir d'essence

Deux personnes sont mortes asphyxiées dans la soirée de jeudi en commune Gitega. Les victimes étaient des hommes qui nettoyaient un réservoir d’essence d'une station-service.   

La mort par asphyxie des deux personnes s’est produit à Nyabiharage, l'un des quartiers de la ville de Gitega, tout près du camp militaire dit Centre Commando, plus précisément à l’ancienne station-service SIPPEBU. Les deux hommes décédés avaient été engagés pour nettoyer les réservoirs à carburant sur cette station qui venait de passer 5 ans sans fonctionner.

Les témoins indiquent que le premier jeune homme qui s’est introduit dans un réservoir utilisé pour conserver l’Essence Super a aussitôt été asphyxié et est mort immédiatement. Son camarade qui allait lui porter secours, a lui aussi subi le même sort. Nos sources signalent que les deux victimes venaient de nettoyer un autre réservoir destiné au Mazout. Selon l'une de nos sources, deux militaires du centre commando qui sont intervenus ont eux aussi échappé de justesse à la mort, et ont été admis aux soins intensifs à l’hôpital régional de Gitega

Certains habitants de la ville de Gitega demandent que les familles éprouvées soient indemnisées.

La source de la RPA au sein de la police à Gitega nous a signifié que les enquêtes étaient en cours pour établir les responsabilités de chacun dans ce drame. Néanmoins, les observateurs avisés disent que l’issu des enquêtes est incertain, vu l'influence que le propriétaire de cette station-service est capable d'exercer sur les autorités.

Des victimes de pluies de Kayogoro demandent une assistance

Des victimes de pluies de Kayogoro demandent une assistance

La pluie qui s’est abattue sur la commune de Kayogoro en province de Makamba, le jour de Noël, a laissé de mauvais souvenirs chez certains habitants. Durant une seule nuit, environ 70 familles ont perdu leurs abris et des champs de cultures.

En date du 25 décembre 2022, à Kayogoro, la naissance de Jésus-Christ n’a pas été célébrée comme ailleurs. Pour cause, une forte pluie s’est abattue sur cette commune de la province Makamba, laissant derrière elle des victimes. "Des maisons et des champs de maïs, de haricots, du riz ont été détruits par cette pluie. Nous vivons actuellement dans la misère et nous ne savons pas comment nous allons survivre. Ce qui nous étonne et en même temps nous attriste c’est qu’aucun administratif n’est venu au moins nous rendre visite ou nous donner de l’aide. On dirait qu’il n’y a pas d’administratifs.’’ Se lamente une victime.

"Nous mangeons grâce à nos voisins qui n’ont pas été touchés et c’est eux qui nous abritent également pendant la nuit.’’ Cet habitant de Kayogoro manifeste son incompréhension quant à l’inaction des administratifs. "Des administratifs venaient nous demander notre contribution pour aider les habitants d’autres localités ayant connu des catastrophes similaires. Mais ce n’est pas le cas pour nous aujourd’hui et on se demande si l’administration pense au moins à nos difficultés. C’est pour cette raison que nous demandons aux autorités du pays, aux députés élus dans notre province de Makamba et aux administratifs de nous venir en aide comme cela a été le cas dans d’autres localités.’’

Des activités génératrices de revenus touchées

La commune Kayogoro est sans électricité depuis huit jours. Cette pluie du jour de Noël a touché également des installations électriques, provoquant ainsi une coupure généralisée. La survie de nombreuses familles est menacée selon un habitant de Kayogoro. "Actuellement, tous les petits métiers qui nécessitent du courant électrique ne sont plus fonctionnels. On a tout déposé et on est dans le désespoir. Imaginez-vous, passer plus d’une semaine sans courant électrique pour une personne qui fait vivre la famille après avoir travaillé." Selon lui, même pour recharger les téléphones, on doit aller chez ceux qui ont des groupes électrogènes ou des plaques solaires et on doit payer 500 francs burundais. "Auparavant, nous avons connu des coupures électriques suite à de fortes pluies mais l’administration tardait à intervenir pour demander à la REGIDESO de régler vite le problème. On passait de longues périodes sans courant électrique. Nous demandons avec insistance que, cette fois-ci, l’administration fasse tout son possible pour qu’une solution soit vite trouvée." Insiste un soudeur de la commune de Kayogoro.

La rédaction de la RPA a essayé de joindre par téléphone Jean Bosco Hatungimana, secrétaire permanent de la commune de Kayogoro, qui dirige par intérim ladite commune mais il s’est abstenu de tout commentaire.

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