Le patron de l’EAC appelle à la stabilisation de la région et de la RDC
Le président du sommet des chefs d'Etat de l'EAC demande aux gouvernements burundais et rwandais de contribuer au renforcement de la paix et la sécurité dans la sous-région et surtout en République Démocratique du Congo. Le président Salva Kiir a visité les deux pays vers la fin de la semaine dernière.
La mise en application des accords de Nairobi et Luanda doit se poursuivre pour éviter une nouvelle détérioration de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. C'est ce que se sont convenus les présidents Salva Kiir et Paul Kagame ce 22 février au Rwanda. Le lendemain 23 février, les présidents Salva Kiir et Evariste Ndayishimiye se sont dit la même chose à Bujumbura.
Le président du sommet des chefs d'Etat de la communauté est-africaine a visité ces deux pays qui sont accusés d'être impliqués dans cette guerre actuelle qui oppose le gouvernement congolais et les rebelles du M23.
La présence des militaires burundais aux côtés des forces armées congolaises est officielle tandis que Kigali continue de nier son soutien au M23 en demandant en même temps à la RDC d'arrêter de collaborer avec les FDLR, les rebelles rwandais.
La paix et la sécurité est un prérequis au développement social et économique de la Communauté Est-Africaine, se sont mis d'accord ces chefs d'Etat selon les deux communiqués similaires de l'EAC. En plus de la situation en RDC, le président Salva Kiir a appelé les chefs d'Etat burundais et rwandais au dialogue pour renforcer la réintégration régionale qui inclut la libre circulation des personnes, des biens et des services parce que le 11 janvier dernier, le Burundi a fermé ses frontières avec le Rwanda, l'accusant de soutenir les rebelles de RED-Tabara. Les accusations niées par Kigali.
Lors de sa tournée régionale, le président de l'EAC était accompagné de Peter Mathuki, secrétaire général de cette communauté des pays de l'Afrique de l'Est.