L’ONU appelle à la réconciliation des burundais
Le secrétaire général des Nations-unies se montre pessimiste quant à l’amélioration de la stabilité au Burundi par le régime d’Evariste Ndayishimiye. Un point de vue qui transparait dans le rapport trimestriel sur le Burundi sorti ce mardi par Antonio Guterres.
Antonio Guterres estime que le désir du peuple burundais d’assister à un changement positif du pays est sensiblement fort et incontestable. Cité par la télévision tanzanienne CITIZEN TV, le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies soutient que des éléments cruciaux restent incontournables pour assurer la paix durable et la stabilité au Burundi. Antonio Guterres exhorte le gouvernement d’Evariste Ndayishimiye à instaurer la réconciliation, la cohésion sociale ainsi que l’ouverture et la maintenance de l’espace politique.
Ce rapport est consécutif à la résolution du conseil de sécurité recommandant au secrétaire général de l’ONU de sortir un rapport tous les trois mois sur la situation au Burundi.
Le gouvernement du Burundi, de son coté, n’a pas cessé de demander qu’il soit retiré sur l’agenda du conseil de sécurité, arguant que la situation au Burundi ne menace pas la sécurité mondiale. Le gouvernement d’Evariste Ndayishimiye a également souligné que les rapports de ce conseil ne font que ternir l’image du pays et occasionner ainsi la réticence des partenaires et investisseurs.
Toutefois, le récent rapport de la commission d’enquête en septembre dernier a précisé que les abus et les violations des droits de l’homme ont continué d’être commis au Burundi après l’investiture d’Evariste Ndayishimiye.
Antonio Guterres fait également savoir que l’examen minutieux de l’Organisation des Nations-unies sur le Burundi doit être maintenu et invite plutôt le gouvernement du Burundi à maintenir le dialogue dans le but de trouver un terrain d’entente sur l’implication de l’ONU au Burundi.