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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La concession de TBC a été faite en violation de la loi

La concession par décret présidentiel  du 14 novembre 2011 d’une bonne partie de la réserve naturelle de la RUKOKO   pour un projet de plantation de  cannes à sucre  a été faite en violation de la loi. Malgré les contestations des défenseurs de la préservation de l’environnement,  le gouvernement de feu  président Pierre Nkurunziza a  fermé les yeux face à la  destruction de  cette réserve naturelle.

En 2011, feu président  Nkurunziza   signe une loi  portant  modification de certaines dispositions du décret no 100/007 du 25 janvier 2000 portant délimitation d’un parc national et de 4 réserves naturelles.    Ce décret présidentiel n°100/282 du 14 novembre 2011   ramenait la superficie de la réserve de la Rusizi à ses dimensions de 1980  soit 10000 hectares.

Une année plus tard, cette loi a été violée. Le gouvernement a attribuée plus de 3000 hectares de cette réserve à la société Tanganyika Businness Campany, TBC, appartenant à  l’homme d’affaire NAHUMU BARANKIRIZA  pour la plantation de la  culture de cannes à sucre dans le but de produire du sucre.

Devant  l’image  des machines  qui ont déraciné le faux palmier,  Albert Mbonerane, représentant légal  de l’association ACVE,  Action ceinture verte pour l’environnement n’a pas pu résister.  A travers une correspondance adressée le 10 décembre 2012 à Pie Ntavyohanyuma et à Gabriel Ntisezerana, respectivement président de l’assemblée nationale et président du sénat burundais, il appelait ces personnalités à sauver le parc national de la Rusizi envahi par la culture de cannes à sucre de la société TBC de Nahum Barankiriza. Pour Albert MBONERANE, non seulement l’investissement de Nahum Barankiriza menaçait la palmeraie unique en Afrique  soit disant pour générer  beaucoup d’emplois mais également il trouvait  que des effets néfastes de la dégradation de cette réserve allaient  coûter plus chers que le bénéficie de la  sucrerie. Hélas 10 ans après,  la sucrerie n’a pas encore vu le jour et  il n’y a   point d’emplois pour  qui que ce soit.

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