Bujumbura : Le service sécurité de l’Aéroport International manque de matériel

Les employés de l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi (AACB) déplorent les conditions de travail des agents du service de sécurité. Certaines machines ne fonctionnent pas, d’autres ne sont plus adaptées et ne leur permettent pas de bien détecter certains objets interdits.
Les machines de contrôle des bagages utilisées à l’Aéroport International Melchior Ndadaye datent de l’ouverture du département de sécurité en 2006. Des machines archaïques, déplorent nos sources à l’Aéroport. « Ces machines ne sont pas dotées de logiciel pouvant détecter par exemple des stupéfiants et autres objets interdits.» Déplore un des travailleurs.
Les conséquences de ce dysfonctionnent du service de sécurité ne manquent pas. Ces employés indiquent qu’au mois de janvier dernier, « un bagage contenant des ivoires est passé inaperçu à l’Aéroport International de Bujumbura et a été saisi à l’Aéroport de Nairobi au Kenya. »
Autre problème soulevé concerne le contrôle des personnalités VIP. La machine utilisée à cette fin n’est plus fonctionnelle depuis trois ans. « La salle réservée à la catégorie VIP est pour le moment fermée, tous les voyageurs empruntent le même passage sans distinction. Cela brouille alors les travailleurs car ils ne parviennent pas à identifier les passagers ordinaires des VIP. Et ces derniers estiment qu’ils ont été mal traités», ajoute notre source.
Les travailleurs de l’Autorité de l’Aviation Civile du Burundi réclament un matériel approprié et suffisant pour bien exercer leur travail.
Nous n’avons pas pu avoir la réaction du Directeur Général de l’AACB, Joël Nkurabagaya.