Le ministère de la santé publique demande aux responsables de différents secteurs de la vie du pays de contribuer dans la lutte contre la covid-19, en imposant notamment à tous les demandeurs de leurs services d’observer les gestes barrières. Et paradoxalement, le gouvernement lève la suspension des karaokés, une mesure qui avait pourtant été prise pour éviter la propagation de cette pandémie.
Les réfugiés Burundais du camp de Nduta en République unie de Tanzanie s’inquiètent d’une maladie qui s’observe dans ce camp, depuis à peu près deux mois. Ces réfugiés craignent qu’il s’agisse du corona virus, les malades présentent les signes cliniques de la pandémie de Covid-19.
En une semaine seulement, plus de 240 tests se sont avérés positifs en mairie de Bujumbura. A l’intérieur du pays, les chiffres sont plus alarmants à tel insigne que certains hôpitaux sont débordés. Pourtant, le ministère de la santé publique ne juge pas nécessaire de déclarer quotidiennement les chiffres exacts des personnes atteintes sur toute l’étendue du pays.
La circulation incontrôlée des personnes entrant ou sortant dans les différents camps de réfugiés est l’un des facteurs qui risque de favoriser la propagation de la covid-19. Toutefois, les gestes barrières contre cette pandémie sont jusque-là respectés.