La rareté de l’or noir affecte le quotidien des habitants.
Les conséquences de la pénurie du carburant s’accentuent du jour au lendemain en
province de Bururi. Les tarifs du transport ont augmenté et cela se répercute sur les prix de
différents produits et services.
Cette pénurie du carburant s’observe depuis presque une semaine. Selon les habitants de la
province Bururi, aucune station-service de la place ne dispose de ce produit. Les mêmes
sources font savoir que même le peu de carburant disponible est distribué selon les affinités
et le clientélisme. « C’est ce carburant qui finit sur le marché noir et qui se vend à un prix
très exorbitant », dénoncent les habitants de Bururi qui soulignent « qu’un litre de l’essence y
est vendu à un prix variant entre cinq et dix milles francs burundais ».
Effets immédiats.
Les prix des tickets de transport ont sensiblement été revus à la hausse. En effet, le trajet
Bururi-Rumonge est passé de cinq à sept mille francs. Quant à celui de Matana-Bururi, il se
paie douze milles francs alors qu’il était à huit milles. C’est-à-dire qu’il a été majoré de
quatre mille francs.
Les prix des denrées alimentaires n’ont pas été épargnés par cette hausse vertigineuse du
carburant au marché noir qui frappe également tous les produits et services suite à cette
pénurie du carburant.
Les habitants de la province de Bururi demandent qu’une solution à cette rareté soit trouvée
dans les meilleurs délais.