Trois réfugiés burundais du camp de Nduta sont détenus depuis presque un mois.

Détention depuis près d’un mois au cachot du camp de Nduta situé en Tanzanie de trois réfugiés burundais. Ils ont été arrêtés au moment où ils se rendaient à la recherche du bois de chauffage. Les femmes qui étaient avec eux ont été victimes de différents abus dont le viol.
Ces réfugiés burundais en détention sont de différentes zones du camp de Nduta.
La police tanzanienne les a arrêtés alors qu’ils étaient à la recherche du bois de chauffage. Notre source au camp de NDUTA précise que ces burundais étaient nombreux mais seuls trois d’entre eux ont pu être identifiés. « Nous avons pu reconnaître trois hommes. Le premier habite dans la zone cinq. Le second dans la zone six et le troisième est de la zone trois. Ils étaient tous partis à la recherche du bois de chauffage. Il y en a d’autres qui n’ont pas été identifiés. Ca fait déjà un mois qu’ils sont en détention», précise notre source.
Les femmes qui étaient avec ces hommes ont été malmenées et une d’entre elles a été sexuellement abusée. «Elle n’a pas été seulement torturée, on l’a aussi violée et elle était dans un état critique. C’est la police qui l’a évacuée. Elle a été soignée chez Médecins sans frontières. Elle se trouve-là. Les autres femmes ont été sérieusement battues et on les a déshabillées. Elles étaient nues», ajoute notre source.
Les familles de ces réfugiés burundais en détention plaident pour leur libération puisque, estiment- elles, chercher le bois de chauffage ne constitue pas une infraction.