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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Persistance d’actes de harcèlement des réfugiés burundais en République Unie de la Tanzanie.

Une boutique d’un réfugié burundais a été incendiée ce mercredi par des policiers tanzaniens accompagnés des agents de sécurité communément appelés Sungusungu et toutes ses marchandises ont été confisquées. Deux réfugiés burundais ont été également arrêtés sur place accusés d’être des sources d’informations pour les médias pour avoir photographiés la scène. 

 La victime de ces actes de harcèlement et de violation des droits humains est connue sous le surnom de Maman Furaha. C’est une commerçante qui vend du poisson aux réfugiés du camp. Des poissons qu’elle achète aux commerçants tanzaniens qui entrent dans ce camp. Ce mercredi, une équipe de policiers armés accompagnéé par des agents de sécurité communément appelés Sungusungu se sont introduits au domicile de cette commerçante et ont incendié sa boutique après avoir confisqué toutes ses marchandises. Témoigne d’un des réfugiés qui étaient sur place. « Il était 11 heures lorsqu’un groupe de policiers armés de fusils de type AK47 à bord d’un véhicule du responsable du camp se sont introduits dans la zone 9 au numéro 5 précisément au domicile de maman Furaha. Ils ont d’abord enlevé la tente de sa maison et puis ils l’ont incendié et elle a été totalement consumée par le feu ».  

Les réfugiés indiquent que cette commerçante vendait du poisson qu’elle achetait aux tanzaniens qui fréquentent ce camp de Nyarugusu. Ils déplorent ce comportement des policiers et du responsable du camp car ce petit commerce était bénéfique non seulement aux réfugiés mais aussi aux citoyens tanzaniens qui fréquentent ce camp comme le témoigne toujours ce réfugié de la zone 9 du camp de Nyarugusu. « On bénéficiait beaucoup de ce petit commerce parce que quand quelqu’un avait de l’argent, il trouvait du poisson facilement. Les tanzaniens y compris ces policiers venaient eux aussi s’approvisionner ici au camp ».  

Cette équipe de policiers a également arrêtés deux réfugiés burundais dont un certain Modeste pour avoir photographié la scène. Ils ont été accusés d’être des sources d’informations pour certains médias. Ces réfugiés burundais indiquent que cette répression fait suite à la visite d’une autorité tanzanienne dans ce camp, ces derniers jours, accompagnée du consul burundais basé à Kigoma. Les deux autorités auraient donné aux réfugiés burundais un ultimatum d’une année pour rentrer au pays. Dépasser ce délai, ils seront chassés brutalement.  Ces réfugiés burundais demandent au HCR et aux organisations de défense des droits humains de plaider pour que cessent ces actes de harcèlement dont ils sont souvent victimes. 

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