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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Menaces et intimidations à l’endroit des déplacés du site Ryanyoni en commune Giheta de la province Gitega.

Il a été signifié aux déplacés du site Ryanyoni de quitter ce site pour regagner leurs ménages d’origine puisque un site touristique de Gishora y sera aménagé. Les administratifs à la base surtout le chef de zone pilotent ces intimidations.

Le site des déplacés de RyanyoniI est situé sur la colline Murayi de la zone Kabanga, commune Giheta  en province de Gitega.

Les déplacés de ce site sont impérativement sommés à regagner dans les meilleurs délais et sans condition leurs ménages d’origine. Selon les informations en provenance de Kabanga, il a été signifié à ces déplacés que ce site sera bientôt transformé en un site touristique de Gishora. Ainsi, un recensement de ces déplacés a été organisé la semaine dernière pour les identifier. Un recensement emmaillé pourtant de magouilles puisque les réponses aux questions posées n’étaient pas celles enregistrées.                                Des rassemblements de plus de deux personnes sont également interdits dans ce site comme l’indique ce citoyen de Kabanga.   « Un recensement a été organisé la semaine dernière pour les enregistrer. Des questions relatives à leur retour à leurs domiciles leur ont été posées. Mais,  les réponses enregistrées  étaient contraires à la vérité exprimée. L’agent recenseur validait qu’ils veulent rentrer alors que c’est faux. Actuellement,  ce sont de pires intimidations. Personne ne peut oser dire un mot. Le principe est de rentrer et le processus est avancé».   

Le meneur de ces menaces et intimidations est le chef de zone Kabanga du nom d’Anatole BIZIMANA. « Personne n’ose plus s’exprimer suite à ces intimidations. Les hommes surtout s’exposeraient à l’incarcération.  Des jeunes auraient sillonné les maisons pour sensibiliser le sabotage de ce recensement  et l’information a vite filtré vers le chef de Zone Anatole. Ce dernier les a alors menacés de les emprisonner sans aucune autre forme de procès», ajoute notre source.

Ces déplacés vivent aujourd’hui la peur au ventre d’autant plus qu’ils n’ont personne à qui se confier pour défendre leurs droits.

A ce sujet, la rédaction a essayé de joindre Anatole BIZIMANA, le chef de zone KABANGA, mais son téléphone portable était en dehors du périmètre cellulaire.

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