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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le groupe Conseil municipal des Frères d'Italie s’oppose à une coopération avec la mairie de Bujumbura.

Le groupe Conseil municipal des Frères d'Italie demande à la municipalité de Parme de cesser toute forme de collaboration et d'engagement de dépenses en faveur du projet "Maison Parme" et du Burundi. Parmi les raisons avancées par le groupe figurent des graves violations des  droits de l’homme au Burundi et  la non élucidation des circonstances d’assassinat des 3 sœurs du de la paroisse  San Guido Maria Conforti à Bujumbura.

« Nous demandons à la Municipalité de Parme d'arrêter toute collaboration et dépense en faveur du projet Maison Parme et Burundi ».  C’est le titre de l’article  du journal en ligne  PARMA DAILY  sortie  ce jeudi le 16 septembre 2022.

Le   groupe de Conseil municipal des Frères d'Italie a formulé cette demande quelques  jours après  que  la municipalité de Parme ait accueilli une délégation du Burundi comprenant certaines autorités politiques du régime militaire qui gouverne illégalement le pays depuis des années du moins selon les propres termes de l’article du journal  italien PARMA DAILY. Parmi  les membres de la délégation, précise l’article, il a y avait  le maire de la ville de Bujumbura.  L'objet  de la visite  était, selon le journal,   le projet de coopération "Maison Parma", dans lequel la municipalité de Parme est impliquée depuis des années à travers l'association Parmaalimenta et pour laquelle elle a dépensé plus de 300 000 euros d'argent public pour la seule année de 2021.

Dans cet article du journal  italien, Priam Bocchi, responsable du groupe Conseil municipal des Frères d’Italie, revient sur les principales raisons qui poussent le  groupe à s’opposer à cette coopération. Il cite entre autre  l’assassinat, il y a huit ans, le 7 septembre 2014, de  trois sœurs appartenant aux Missionnaires de Marie basées à Parme et travaillant dans la maison paroissiale de San Guido Maria Conforti à Bujumbura. Priam Bocchi rappelle qu’elles  ont été violées et assassinées  et que l'une d'elles a été décapitée.

Le grand regret est que huit ans plus tard les circonstances de ce massacre restent obscures et les auteurs inconnus. Les autorités burundaises sont mis en cause.

Priam Bocchi  évoque également le  récent rapport du Conseil des droits de l'homme de l'ONU  qui a mis en évidence la présence de graves violations des droits de l'homme au Burundi et le fait que  le  pays  se soit opposé à l'entrée du rapporteur spécial des Nations- Unies au  Burundi. Egalement,  Priam Bocchi    rappelle que le rapport, récemment repris par une résolution du Parlement européen, dénonce la persistance des exécutions sommaires, des persécutions politiques, des tortures, des disparitions et des exécutions extrajudiciaires. Périodiquement à Bujumbura, la capitale du Burundi, des rafles policières sont effectuées au cours desquelles des enfants de la rue et des mendiants sont arrêtés. « J'ajouterai que le Burundi a récemment commencé à mettre en œuvre un recensement ethnique visant à exclure la minorité tutsi de la vie économique, sociale et culturelle et à renforcer les monopoles économiques des magnats hutus liés au régime. Cependant, la crainte est que cela représente le prélude à un nouveau génocide ». a déclaré Priam Bocchi, Responsable du groupe Conseil municipal des Frères d'Italie.

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