A Ngozi, la population carcérale est passée du simple au triple.
Surnombre des détenus au cachot du commissariat de la police à Ngozi. Suite aux mauvaises conditions carcérales, des prisonniers commencent à tomber malades.
Le cachot du commissariat de police au chef-lieu de la province de Ngozi mesure 5 mètres de longueur et 4 mètres de largeur. Ce cachot avait été construit pour 35 personnes. Jusqu’au matin de ce lundi, plus de 100 détenus se trouvaient dans ce cachot. La cellule réservée aux femmes devait contenir 6 personnes seulement. Mais aujourd’hui, plus de 20 femmes sont détenues.
En plus d’être mal nourris, ces prisonniers ne parviennent même pas à dormir faute d’espace. Ils s’assoient plutôt l’un au- dessus l’autre.
Aujourd’hui, certains d’entre eux sont actuellement atteints de maladies liées au manque d’hygiène et ne sont pas approvisionnés en médicaments. Il y’en a ceux qui viennent d’y passer 3 mois.
Le fait de ne pas être entendu et les mauvaises conditions de vie entraînent des tentatives d’évasion. La majorité est détenue pour l’infraction de vol ou encore les conflits familiaux. Les défenseurs des droits des prisonniers dans les provinces du nord du pays plaident pour l’audition de ces détenus conformément à la loi.