Burundi : Les Nouvelles de chez Nous du 19 Août 2020
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Sécurité :
-Selon Nadine Nibigira, experte en criminologie, chercheuse en justice transitionnelle, les assassinats observés ces derniers jours à travers tout le pays sont le résultat des enseignements répandus lors des campagnes électorales. (Source : RPA)
-Clovis Niyongabo, un jeune originaire de la province Karuzi, commune Shombo âgé de 20 ans qui revenait de la Tanzanie est mort ce mardi matin à la suite des tortures lui infligées par les forces de l’ordre tanzaniennes non loin de la frontière. 2 autres jeunes sont dans un état critique au centre de santé de Mayange, zone Bigina, commune Kayogoro, province Makamba. (Source : SOS Médias Burundi)
-Le corps d’Alexandre Nzokirantevye originaire de la colline Ntobwe, commune Buhinyuza, province Muyinga a été retrouvé suspendu sur une corde près de son domicile. La police indique avoir amorcé l’enquête. (Source : Radio Inzamba)
Politique :
-Le burundais, Monseigneur Jean-Louis Nahimana fait partie de 17 membres de la commission chargée d’enquêter sur le passé colonial belge au Burundi, au Rwanda et en RDC. Cette commission va établir un rapport sur ses missions dans une année. (Source : Radio Isanganiro)
-Le HCR a débuté ce mardi l’enrôlement des réfugiés burundais du camp de Mahama au Rwanda qui désirent rentrer volontairement et prévoit le rapatriement du 1er groupe dans une semaine. Le représentant des réfugiés dans ce camp indique qu’il n’y a pas eu d’engouement et que la liste tant contestée par certains n’a pas été prise en compte. (Source : La VOA)
Bonne Gouvernance :
-L’Olucome dénonce un commerce improvisé autour de l’ancien marché SOGEMAC. Cette organisation craint pour la sécurité des commerçants dont le risque d’accident routier. Ces commerçants font savoir avoir payé un montant de 220.000 francs burundais pour un stand à une association chargée de la distribution de ces stands. D’autres disent qu’ils ont payé 400.000 francs burundais pour avoir un stand. (Source : Journal Iwacu)
-Grogne de certains enseignants du primaire et secondaire du secteur public recrutés en janvier dernier pour n’avoir perçu aucun rond jusqu'à présent. Ils réclament aussi des numéros matricules. (Source : Radio inzamba)
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