Burundi : Les Nouvelles de Chez Nous du 15 Juillet 2020
Politique :
-Les responsables du pari Cnl en commune Rugari indiquent que la permanence communale de leur parti a été détruite par des inconnus. Ils regrettent que le silence des autorités bien que la police ait fait savoir qu’elle a commence les enquêtes. (Source : Radio Inzamba)
Sécurité :
-Recrudescence de la criminalité à travers le pays. En province Karuzi, 4 corps ont été retrouvés en 2 semaines. Le dernier cas est celui d’Anita Nshimirimana, 20 ans sauvagement tuée et son corps brûlé retrouvé le matin de ce mardi 14 juillet sur la colline Mushikanwa. Le présumé auteur, un pasteur est entre les mains de la police pour enquête. En province Ruyigi, commune Gisuru, les corps de Césarie, 43 ans et son bébé d’un mois étranglé ont été retrouvés l’après-midi de ce mardi dans la vallée Bunywero, colline Bugarama. Son mari, présumé être l’auteur de ce double crime a été arrêté par la police. (Source : RPA)
Droits de l'homme :
-Le collectif des Associations pour la Réconciliation et Appui aux victimes des conflits sociopolitique au Burundi, CARAVID demande à la CNIDH par une saisine à son tour d’intervenir pour la libération de Térence Mushano, vice-président de l’association AC-Génocide Cirimoso. Me Javier Bigirimana, président de l’organisation ‘’Tournons la page’’ qualifie cet emprisonnement d’arbitraire, illégal et ridicule. (Source : Journal Iwacu)
-L’organisation Human Rigths Watch via son directeur exécutif, Kenneth Roth, a adressé une correspondance au président de la République, Evariste Ndayishimiye pour lui demander de prioriser la question des droits humains. (Source : SOS Médias Burundi)
-2 membres du parti Cnl sont détenus au cachot provincial de Kayanza. Une détention qui ne vise que de les écarter des prochaines élections des conseillers communaux selon leurs proches. (Source : RPA)
-Les citoyens de la commune Kayogoro, province Makamba demandent que leur administrateur Zachée Misago élu député soit plutôt traduit en justice au lieu d’aller siéger prochainement au parlement. Ils lui reprochent d’innombrables violations de droits humains pendant l’exercice de ses foncions dont persécution en cours de la veuve sexagénaire Cocessa et ses 2 petits fils tant décriée par des défenseurs des droits humains, en vain. (Source : RPA)
Justice :
-2 femmes accusées d’empoisonnement sont incarcérés au cahot de la commune Matongo, province Kayanza. (Source : Radio Inzamba)
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