Selon Antoine Kaburahe, « le Gouvernement tend la main et la main a été saisie, et maintenant il faut des gestes concrets ». Le Directeur du groupe de presse Iwacu a aussi précisé au numéro 2 de l’Exécutif que « ce qui s'est passé en mai dernier c'est une terrible régression pour les médias burundais qui étaient très dynamiques. Depuis cette période, plus de 50 journalistes sont en exil et ceux qui restent travaillent dans un climat difficile et la population a peur de donner l'information ».
De son coté, le 1er vice-président Gaston Sindimwo a de nouveau déclaré que les enquêtes sont en cours, « d'ici peu elles seront terminées et on établira les responsabilités pour ce qui s’est passé en date du 13 mai dernier ».
A la question de savoir pour quelle raison il a été permis la réouverture d’une seule radio en l’occurrence Rema FM, Gaston Sindimwo répond que « c'est le 1er pas franchi ». Le Directeur de cette radio a néanmoins indiqué que la réouverture est retardée par le manque de matériel. Antoine Kaburahe a répondu à cet effet qu’il attend impatiemment les engagements du 1er Vice-président concernant les médias toujours interdits de rouvrir.
Les radios attaquées et fermées sont RPA, ISANGANIRO, Bonesha FM et Radio Télévision Renaissance.