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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Plus de la moitié des burundais frappés par la malnutrition chronique

Le monde célèbre la journée mondiale de l’alimentation chaque 16 octobre de l’année. Cette journée est célébrée au moment où plus de la moitié de la population burundaise est victime d’une malnutrition sévère et chronique.

Les enquêtes effectuées par l’organisation mondiale de la santé jusqu’en décembre 2019 montrent que 54,2% de burundais sont menacés par la malnutrition chronique dont 25,6% sous sa forme sévère.

Au terme de ces enquêtes, l’OMS indique que les personnes les plus affectées sont des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes et allaitantes. 215.828 enfants malnutris et les femmes enceintes et allaitantes de 12 provinces les plus affectées ont été alors mis sous traitement et supplémentation nutritionnelle. Selon les enquêtes de l’OMS, 6 enfants sur 10 sont atteints par la malnutrition chronique.

Parmi les causes de la malnutrition relevées par l’Organisation Mondiale de la santé se trouve le faible revenu de la population, l’augmentation excessive des prix des denrées alimentaires ainsi que les dépenses alimentaires excessives. La malnutrition est également consécutive à l’allaitement maternel de courte durée, soit moins d’une année pour plus de 20% de femmes dans beaucoup de provinces, ainsi que les mauvaises pratiques culinaires et certaines habitudes alimentaires. Cela est accentué, selon toujours l’OMS, par les catastrophes naturelles telles que les inondations qui ravagent les cultures ainsi que les flux migratoires des réfugiés et des déplacés internes.

Selon les enquêtes menées par l’OMS, le taux de malnutrition chronique est passé de 56% en 2018 à 54,2% en 2019. A l’exception de la ville de Bujumbura qui enregistre un taux de 20,7%, toutes les autres provinces ont franchi le seuil de 50%. Cependant, malgré les efforts fournis par les organisations internationales dans le cadre de la lutte contre la malnutrition, son seuil reste très élevé par rapport au seuil d’alerte de 40% fixé par l’Organisation mondiale de la santé, OMS en sigle.

A Bujumbura, certains enfants vivent des restes de nourriture trouvés dans des dépotoirs

Dans plusieurs quartiers de la ville de Bujumbura, des mères avec leurs nourrissons ou des enfants en bas âge sillonnent les quartiers pour quémander de quoi  manger.

Ces mamans usent d’une double tactique. Elles envoient les enfants seuls pour demander de quoi manger tandis qu’elles se mettent à l’ombre pour quémander auprès des passants. Toutes indiquent que c’est la misère qui les pousse à quémander.

Au centre-ville de Bujumbura se remarquent également des enfants qui cherchent à manger dans des sacs poubelles tout près de l’ancien marché central de Bujumbura. Même scénarios au marché dit COTEBU où l’on trouve des enfants et des femmes dans des tas d’immondices à la recherche de quoi  mettre sous la dent.

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