Les habitants de Ruziba réclament leurs parcelles actuellement transformées en cimetières.

Une partie de ces parcelles a été viabilisée et remise aux tierces personnes tandis qu’une autre sert encore de cimetière. Ces propriétaires affirment être en possession de documents qui prouvent que les parcelles leurs appartiennent.
Il s’agit de 15 familles qui plaident auprès du gouvernement pour la restitution de leurs parcelles situées à RUZIBA. Ces familles indiquent que le gouvernement leur avait déjà confirmé que cet endroit n’était pas réservé pour un cimetière. Mais, elles ne comprennent pas en même temps comment cet endroit a été subdivisé. Une partie a été bien viabilisée et remise aux tiers qui y ont même construit de maisons. Une autre partie sert toujours de cimetière comme le témoigne l’un des propriétaires de parcelles. « Moi, j’ai une parcelle à cet endroit. Nous sommes au nombre de 15 familles. Le problème est qu’ils nous ont confirmé qu’il n’y a pas de cimetière réservé à cet endroit. S’il est vrai qu’il n’y a pas de cimetière à cet endroit, pourquoi alors on a scindé en deux l’étendue alors qu’il s’agissait d’un seul terrain? Et pourquoi on a viabilisé une seule partie ? En plus, on ne nous a pas expliqué pour quelle échéance pourrions-nous attendre pour récupérer nos parcelles. Ils continuent d’y enterrer les morts mais dans l’autre partie les propriétaires y ont déjà construit de maisons. Donc, ce que nous voulons est que les autorités habilités nous disent à quand nous allons avoir nos parcelles».
Indignées, ces familles dont leurs parcelles ont été spoliées disent être révoltées par cette pratique de deux poids deux mesures. « Vous comprenez que c’est frustrant de voir certaines familles en train de réaliser leurs projets alors que d’autres croisent les bras sans rien faire. Nous possédons les documents du ministère de l’intérieur attestant qu’il n’y a pas de cimetière à cet endroit. Mais, ils laissent la population continuer à y enterrer des gens. Que le ministère concerné nous dise si le cimetière de la mairie de Bujumbura reste situé à cet endroit alors qu’il nous avait signifié qu’il va y installer un panneau y interdisant l’enterrement » se plaint un des propriétaires de parcelles.
Nos sources en zone Kanyosha indiquent que cela fait quatre ans que le problème est posé mais sans aucune solution. Les propriétaires de ces parcelles demandent au gouvernement de le résoudre une fois pour toute.