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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Dix militants du parti CNL emprisonnés à Karuzi depuis samedi dernier.

Emprisonnement depuis samedi dernier  au cachot de la commune Shombo province Karuzi  de 10  militants  du parti CNL. C’est après  des échauffourées  entre des membres du parti CNL et des imbonerakure. Visés par une traque généralisée,  certains  militants du CNL  en commune Shombo  ont commencé à fuir.

Tout a commencé la nuit de vendredi dernier lorsqu’un groupe des imbonerakure a attaqué le domicile d’un membre du parti CNL de la colline Gaharo,  commune Shombo de la province Karuzi. Ces imbonerakure ont versé par terre la bière locale qu’il avait préparée pour la fête. « La nuit de vendredi dernier, un groupe des imbonerakure a attaqué le ménage d’un membre du parti CNL. Ils ont foncé la porte puis sont entrés dans sa maison. Ces imbonerakure ont versé par terre de la bière locale. Ces imbonerakure sont Elie NIBIGIRA, directeur de l’ECOFO Gaharo, Gédéon NDUWIMANA, un certain Révocat et Aaron.  Tous sont des imbonerakure de cette colline », indique notre source. 

Samedi dernier, lorsque les membres du parti CNL ont demandé pourquoi ces imbonerakure ont versé par terre la bière locale des bagarres ont éclatées entre eux et les imbonerakure. Puis,  10 membres du parti CNL ont été arrêtés et incarcérés. « Ces bagarres opposaient  les membres du parti CNL aux imbonerakure accompagné par un chef de sous colline. Mais dans les deux camps,  il n’y a pas eu de blessés », poursuit notre source.

Pour le moment, certains membres du parti CNL commencent à fuir les persécutions des imbonekure. «  La nuit dernier, certains membres du parti CNL ont fui leurs maisons. Ils ont dormi dans les forêts pour ne pas être tués par ces imbonerakure. Ces imbonerakure disent qu’ils doivent arrêter tous les membres du parti CNL y compris  les femmes et les enfants. Même ceux qui ont fui seront recherchés  pour être arrêter », a révélé notre source.

La rédaction a essayer de joindre par téléphone Pierre NIZIGIYIMANA, administrateur de la commune Shombo, mais sans succès.

Tabassé par des imbonerakure un leader du parti CNL à Giharo a été emprisonné.

Le représentant du parti CNL en commune Giharo a été sérieusement passé tabac par des imbonerakure ce mercredi. Ce leader du parti CNL a été par la suite emprisonné. Les membres de ce parti   dans cette commune   s’indignent contre  cette persécution dont ils sont victimes.

Ce représentant du parti CNL  à  Giharo  répond  au   nom de Jean Pierre Nzoyisaba . Notre source  indique que mercredi vers 20  heures, ce représentant de ce parti   et son petit frère  ont,  sur leur chemin de retour à la maison,  rencontré  un groupe des imbonerakure. Ces derniers  leur ont  lancé des pierres et le représentant de parti CNL a été tabassé.

Notre source  fait savoir que le même soir,   ces imbonerakure ont conduit  le petit frère de Niyonsaba au cachot de la commune. Les membres du parti  CNL s’étonnent du fait que le lendemain,  le représentant du parti CNL  a été emmené au commissariat. Ce vendredi, il a été transféré  à la prison centrale de Rutana  après avoir été auditionné  par le procureur de la République. « Ces imbonerakures étaient très nombreux, ils l’ont  battu.  Mais, ce qui nous a surpris   est  que le véhicule   de la commune  est venu pour emmener ce représentant du parti CNL  et   il a été emprisonné. Jusqu’à présent, on ne connait pas la cause de tout cela », indique notre source.  

Les membres  du parti d’Agathon Rwasa  disent que  ces persécutions datent de longtemps. Ceux qui ne sont pas tués sont injustement incarcérés. Les administratifs ne se soucient point   des plaintes des victimes, dénoncent ces militants du CNL. « On peut citer  par exemple  l’assassinat du membre du parti CNL,  Kabura Adelin , qui  a été tué au mois d’Avril.  Lionel et Hilaire,  des chanteurs du parti qui ont été malmenés au mois d’avril, l’arrestation de Joseph, l’adjoint du représentant  du parti, qui est actuellement incarcéré à Mpimba . Nous sommes inquiétés  par cette situation. Nous voyons qu’il y a une intolérance politique ici. Les administratifs semblent soutenir  ces crimes puisqu’ ils ne font rien pour stopper  cela. Nous demandons aux responsables  de  la justice de prouver  qu’ils travaillent   pour l’intérêt de tous ».        

La rédaction de la RPA  a essayé de contacté, Lydie Nihimbazwe, administrateur de la commune Giharo,   mais en vain.

Mensonge entretenu par les responsables du parti Cndd- Fdd en commune Rugombo.

Les activités du parti CNDD-FDD de ces derniers jours en commune Rugombo de la province Cibitoke sont objet de critiques des habitants de cette commune. Les paroles tenues lors de ces activités sont contraires à la réalité de terrain car les orateurs expliquent que le régime en place  diffère de celui qui l’a précédé.

Depuis le début de ce mois d’août, des rencontres sont organisées tous les dimanches par des responsables du parti CNDD-FDD ainsi que des chefs de secteurs membres dudit parti en zone de Rugombo de la commune Rugombo.

Sont invités dans ces rencontres aux allures de campagnes de propagande  pour recrutement de nouveaux adhérents tous les habitants sans exception aucune, selon cet habitant. « Ils commencent la sensibilisation à partir de 5 heures  du matin avec des haut-parleurs. Ils disent qu’il y a une réunion du parti CNDD-FDD mais qu’ils invitent toute personne à y participer pour écouter un message important de la part d’un invité de marque. Dans ce message, ils disent qu’actuellement ils ont organisé de nouvelles institutions dans lesquelles sont exclus des gens qui ont mal travaillé dans la précédente mandature. Ils ajoutent également que des habitants devraient se joindre au parti CNDD-FDD car de nouveaux visages ont été mis dans les institutions ».

En cette zone de Rugombo, il se remarque ces derniers jours des patrouilles nocturnes faites par des imbonerakure armés et vêtus en tenues militaires et policières. Ainsi, les habitants qualifient de mensongers les propos tenus au cours de ces rencontres organisées par le parti CNDD-FDD. Ce qui nous a étonnés est que leurs paroles contenaient des mensonges car ils disaient que les nouveaux dirigeants sont là pour corriger des fautes qui se sont opérées sous le régime de Feu Nkurunziza. Pour nous,  rien n’a changé.  Plutôt,  la situation est restée la même. Au cours de la précédente mandature, il s’observait des distributions d’armes, des disparitions forcées et d’autres crimes. Tous ces actes continuent de s’opérer dans différentes localités du pays y compris notre province », précise notre source.

La rédaction de la RPA a tenté encore une fois de joindre par téléphone le gouverneur de la province de Cibitoke,  l’OPC1 Carême Bizoza, ainsi que le secrétaire général du parti CNDD-FDD,  Reverien Ndikuriyo mais sans succès.

Le CPJ demande la ré- ouverture de tous les médias interdits au Burundi.

Le Comité pour la protection des journalistes,  CPJ,  appelle  le Burundi à rétablir tous les médias interdits. Dans sa déclaration sortie  ce  jeudi,  CPJ a également exprimé son inquiétude face aux conditions  imposées   à la Voix d’Amérique   pour son autorisation à réémettre au Burundi.

L’appel du  Comité pour la protection des journalistes au gouvernement  burundais de rétablir tous les médiats interdits sur son territoire  intervient après   la décision du Burundi de lever les interdictions imposées à la British Broadcasting Corporation (BBC) et au site d'information pro-gouvernemental, Ikiriho.

Pour CPJ, plusieurs autres médias ne peuvent toujours pas opérer au Burundi. La VOA    figure sur cette liste noire.  Pour cette organisation, cette radio américaine a été  suspendue depuis 2018 pour avoir prétendument diffusé un contenu manquant d'équilibre et préjudiciable aux relations du Burundi avec les Nations Unies.

Le  Comité pour la protection des journalistes  dans sa déclaration ne cache pas ses inquiétudes quant  aux conditions  imposées à cette station par les autorités burundaise pour sa réintégration dans le pays.

Selon le CPJ,  VOA  lui a déclaré dans un courriel du 23 juin   que les autorités  burundaises avaient conditionné la levée de l'interdiction à la   remise d'un journaliste swahili de VOA que les autorités burundaises veulent arrêter. Le média a confié au CPJ qu’il ne négociera  pas à ce propos.

"Malgré des tentatives visant à permettre  davantage des médias de travailler, la demande scandaleuse qu'un journaliste soit remis aux autorités avant que la suspension de la VOA puisse être levée et le silence continu d'autres médias montrent que le Burundi reste un environnement fondamentalement hostile pour la presse", a déclaré le représentant de CPJ pour l'Afrique subsaharienne, Muthoki Mumo.

 Pour lui  les autorités  burundaise devraient accélérer le rétablissement de la licence de la BBC, lever la suspension de VOA sans condition, supprimer toutes les restrictions sur les autres médias et garantir que les journalistes d’opérer librement.

 

Sur la listes des  médias interdits au Burundi, CPJ  cite  la Radio Publique Africaine RPA et la radio et télévision privée Renaissance,  deux medias qui opèrent désormais depuis l'exil puisque ne pouvant  plus opérer au Burundi depuis 2015. Bob Rugurika,   Directeur de la RPA et Muhozi,  directeur la radio et télévision privée Renaissance   font partie des sept journalistes en exil condamnés par contumace pour leur implication présumée dans la tentative de coup d'État de 2015,  a rappelé  le CPJ dans son communiqué

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