Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Corruption dans la distribution d'engrais : un agent de la COOPEC Mugina pointé du doigt

Corruption dans la distribution d'engrais : un agent de la COOPEC Mugina pointé du doigt

Les agriculteurs de la commune de Mabanda, dans la province  Makamba, dénoncent des pratiques de corruption au sein de la COOPEC Mugina. Un agent est accusé d'exiger des pots-de-vin pour prioriser l'accès aux engrais, entravant ainsi l'approvisionnement des cultivateurs locaux et favorisant le marché noir.

Désiré Vyamungu, agent chargé de l'enrôlement des cultivateurs à la COOPEC Mugina, est accusé d'exiger entre 5 000 et 10 000 francs burundais par sac d'engrais aux agriculteurs désirant être servis en priorité. Cette pratique  entrave l'accès équitable aux fertilisants pour les agriculteurs locaux.

Cette situation crée une opportunité pour certains commerçants qui, grâce à ces paiements illicites, obtiennent des quantités importantes d'engrais. Ces derniers revendent ensuite une partie significative de ces fertilisants en Tanzanie, où les prix sont nettement plus élevés.

« On a commencé à payer les fertilisants par solde lundi dernier, 14 octobre, mais mardi le stock de trente tonnes était déjà vide. Cet engrais a été chargé dans les probox vers la Tanzanie. En plus des probox, les motos ont aussi assuré le transport toute la journée », révèle un des agriculteurs de la localité.

Le prix d'un sac d'urée au Burundi est d'environ 66 000 francs burundais. En Tanzanie, ce même sac peut se vendre jusqu'à 100 000 shillings tanzaniens, soit l'équivalent de 265 000 francs burundais, représentant une marge bénéficiaire considérable pour les revendeurs.

Les agriculteurs de Mugina demandent l'intervention des autorités supérieures pour mettre fin à ces pratiques corrompues. Ils sollicitent soit la réforme du comportement de l'agent incriminé, soit son remplacement. De plus, ils exhortent l'administration communale à prendre des mesures contre ce commerce illégal d'engrais, qui semble se dérouler au vu et au su des autorités locales.

 

 

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 256 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech