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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Gitega : Les élèves internes dénoncent la mauvaise alimentation.

Gitega : Les élèves internes dénoncent la mauvaise alimentation.

La quantité n'est pas suffisante. La qualité des aliments est également médiocre dans les écoles à régime d'internat selon les élèves. Ces établissements scolaires souffrent aussi de la monotonie de la nourriture.

L’alternance des aliments tourne autour du haricot, de la pâte de manioc ou du maïs, des choux, du riz de temps en temps, et des patates douces dans quelques écoles. Sur quelques établissements, l’on consomme de la bouillie le matin, mais en général, les élèves ne bénéficient pas de petit déjeuner. Ils se lamentent ainsi de la somme exorbitante de 43 mille francs que chacun paye trimestriellement.  

Ces élèves des établissements scolaires à régime d’internat en province Gitega demandent à ceux qui sont chargés de leur alimentation d’augmenter la quantité de la nourriture et d’en améliorer la qualité. Ils réclament aussi le petit déjeuner.   

Certains directeurs des écoles à régime d’internat disent qu’il est impossible de satisfaire les élèves puisque les subsides de l’Etat sont insuffisants. Selon eux, le gouvernement leur accorde 900 francs par élève et par jour alors que les prix de denrées alimentaires ont sensiblement monté. Selon ces directeurs, le gouvernement devrait augmenter les frais de subsides scolaires, ou encore majorer le minerval sur les élèves. Cela dit, le minerval a été revu à la hausse depuis l’année scolaire dernière, mais de tels frais de subsides datent des années 2000.

Selon certains directeurs d'écoles à régime d'internat de Gitega, il devrait y avoir d’autres moyens d’appui à la restauration des élèves, comme c'était le cas avant les années 1991. A l'époque, ces directeurs indiquent que le Programme Alimentaire Mondial distribuait différentes sortes de vivres aux écoles à régime d’internat.

En revanche, les établissements scolaires privés n’ont aucune difficulté à rationner les élèves puisque l’on y trouve des enfants dont les parents ont suffisamment de moyens pour payer un minerval qui avoisine ou dépasse un million de francs burundais.

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