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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des militaires et policiers abandonnés à leur sort pour avoir contracté la Covid-19

Les soldats et les policiers testés positifs à la covid-19 en mairie de Bujumbura sont maltraités par leurs supérieurs. Certains de ces forces de défense et de sécurité testés positifs à cette pandémie manquent de suivi médical pour être plutôt ignorés par rapport aux autres.

Ces militaires et policiers testés positifs à la covid-19 sont surtout maltraités par leurs chefs hiérarchiques. Si quelqu’un est atteint par cette pandémie, il est automatiquement refoulé du camp sans aucune autre forme de procès. Même s’il demande d’être évacué dans un centre de traitement, personne ne se soucie de lui. L’exemple typique est celui d’un militaire qui preste au camp Muha. ‘’ Les militaires et les policiers qui sont testés positifs à la covid-19 sont maltraités par Uwamahoro et c’est honteux. Il y a un militaire du camp Muha qui lui a supplié de l’évacuer vers un autre endroit pour revenir plus tard au camp étant en bonne santé, mais on lui a refusé la demande. Vous comprenez que c’est un problème.’’ Témoigne un des militaires.

Ces militaires et policiers testés positifs étaient évacués vers les locaux de l’ancien Lycée Vugizo, un centre qui leur était destiné, ce qui n’est plus le cas pour le moment. ‘’ Ils sont isolés et écartés. Tous ont été testés au centre de dépistage de Kanyosha. Il s’agit de deux policiers du DCA et d’un militaire du camp Muha. Normalement, les policiers qui sont testés positifs à la covid-19 sont tous évacués vers le centre de Vugizo dans un endroit qui leur est réservé. Mais nous ne savons pas pourquoi on a arrêté de les y transférer.’’

Les sources de la RPA au sein de l’armée et de la police font savoir que le centre de traitement de Vugizo serait saturé, et n’est plus à mesure d’en accueillir d’autres. Contacté à ce propos par la rédaction de la RPA, Floribert Biyereke, le porte-parole de l’armée burundaise, de même que Pierre Nkurikiye, le porte-parole du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, personne n’a décroché son téléphone.

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