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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Surpopulation carcérale dans le seul cachot à la disposition du commissariat de Gitega

Surpopulation carcérale dans le seul cachot à la disposition du commissariat de Gitega

Le cachot du camp policier de la capitale politique du Burundi, Gitega, renferme beaucoup
de détenus dans un petit espace. Des conséquences sur la santé de ces détenus se sont déjà
manifestées, indiquent ceux qui alertent sur les mauvaises conditions carcérales dans
lesquelles ils vivent.
Une petite salle d’au moins 3 mètres sur 3 disposant d’une véranda d’environ 3 mètres sur 2
constitue le seul cachot à l’intérieur duquel les détenus séjournent avant d’être transférés à la
prison centrale de Gitega ou libérés.
Dans cette salle, qui n’a pas non plus de vitres, se trouvent des détenus de sexe masculin
tandis que la véranda est occupée par des femmes, en plus d’être aussi le lieu
d’enregistrement des détenus. Ceux qui ont séjourné dans ce cachot parlent d’un espace
pouvant accueillir au moins 10 détenus. Utopique, dit un des administratifs de Gitega qui
indique que près de 100 détenus seraient locataires de ce cachot. Selon lui, certains sont
affaiblis physiquement. « Certains d’entre eux semblent souffrir des maladies cutanées et
d’autres ont des pieds gonflés. Comme ils ne peuvent pas dormir aisément, ils ont essayé de
superposer des tranches de bois et certains se reposent en haut et d’autres en bas. »
Décrivant toujours les mauvaises conditions carcérales dans lesquelles vivent les détenus de
ce cachot, nos différentes sources affirment qu’ils font face à une chaleur insupportable.
Même si la loi stipule que des prévenus ne doivent pas dépasser 14 jours dans ce genre de
cachots, pour certaines sources, « ce n’est pas toujours le cas dans ce cachot de Gitega ».
Ce cachot, se trouvant à l’intérieur du camp policier de Gitega, est un lieu de détention
d’antan, signalent nos sources : « Auparavant, il accueillait une partie de détenus lorsque le
cachot de la police judiciaire était débordé. Le cachot en question se trouvait exactement à
l’endroit dénommé Bauman. »
Après l’installation du tribunal de grande instance de Gitega à Bauman, il y a plus de 5 mois,
tous les détenus dont les dossiers étaient toujours au niveau de la police judiciaire,
séjournaient dans le seul cachot restant, donc celui qui est actuellement surpeuplé, expliquent
nos sources à Gitega.
Ces dernières réclament ainsi le désengorgement de ce cachot pour préserver la vie de ceux
qui s’y trouvent. Ils demandent aussi qu’un autre cachot soit construit ou aménagé dans cette
localité.

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