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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique s'emmêle les pincaux en incriminant une victime de crime d’Etat

Ingérence du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique dans une affaire judiciaire. Ledit ministère a en effet condamné une jeune veuve avant même qu’il y ait un procès. Serait-il dans le but de fausser les enquêtes en cours pour protéger les auteurs de l’assassinant du mari de la victime ? L’évidence est que, les propos de son porte-parole Pierre Nkurikiye sur l’assassinant de Thierry Kubwimana sont non seulement déroutants, mais aussi contradictoires.

‘’Dans la nuit du 24 au 25 novembre 2020, il a été commis un crime odieux. Il s’agit d’une femme qui a assassiné son mari, en complicité avec 3 criminels venus de l’extérieur.’’

La femme en question qui vient d’être condamnée par le porte-parole du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, et sans aucun procès, s’appelle Christa Kaneza, veuve de Thierry Kubwimana. Pour incriminée cette dernière, cette autorité s’est basée sur des preuves soi-disant solides. Mais, à y regarder de près, les dites preuves frisent non seulement le ridicule, mais n’ont aucun fondement.

En effet, la première preuve avancée est en rapport avec les précautions prises par la veuve pour faire tuer son mari.

‘’Plusieurs éléments montrent l’implication et le rôle de cette femme en tant qu’instigatrice et coauteur même du crime. Non seulement la femme a pris le soin d’enfermer la bonne dans sa chambre pour qu’elle ne puisse pas demander secours.’’ Dixit le porte-parole du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique qui pourtant, dans un laps de temps, a commencé à s’empêtrer.

‘’La femme a ouvert toutes les entrées aux criminels qui venaient l’aider pour assassiner son mari. Toutes les lumières sont aussi restées allumées, ce qui n’était pas dans les habitudes des occupants de la maison. L’autre anomalie, c’est que, pour la première fois, la chambre à coucher n’était pas fermée à clé. Bref, aucune chambre n’était fermée cette nuit-là.’’A poursuit Pierre Nkurikiye lors d’une conférence publique qu’il a annimé le mercredi 20 janvier 2021.

Quoi retenir dans ces deux propos si contradictoires ? La dame aurait-elle enfermée la bonne pour l’empêcher de demander de l’aide ? Ou toutes les chambres avaient été laissées ouvertes pour faciliter l’intrusion des malfaiteurs ?

Le porte-parole Pierre Nkurikiye ne s’est pas arrêté là. Il a continué à egrener un chapelet de soi-disantes preuves pleines de contradictions. Ici, il parle d’enquêtes ingénieuses et minutieuses qui ont permi  à la police de démasquer les criminels.

‘’Tout d’abord, la police a saisit le téléphone qu’un certain Jean-Paul Ndibanje, l’un des malfaieurs, a laissé sur le lieu du crime. A partir de là, la police a pu identifié le 2ème criminel du nom d’Emmanuel Niyongabo. Les 2 ont reconnu les faits et ont avoué avoir agit sur les injonctions de la femme de la victime. Mais le problème est que les propos de ces deux malfaiteurs étaient très contradictoires.’’A martelé le même Pierre Nkurikiye.

Néanmoins, la police a fait fi de ces contradictions et a quand même poursuivi les enquêtes, jusqu’à procéder à la restitution.

‘’Une fois sur les lieux du crime, la police a constaté que personne des deux assassins ne connaissait réellement l’emplacement de la maison. Alors, la police en a déduit qu’ils ont agit avec la complicité de quelqu’un de l’intérieur. Et comme le seul adulte qui était sur place était l’épouse du défunt, ça ne pouvait être qu’elle.’’

Plus d’un s’interrogent sur comment des gens sensés avoir commis un crime puissent ignorer et le lieu du crime et l’emplacement de la maison. Ce qui confirme la théorie selon laquelle ce porte-parole a agit uniquement dans le but de protéger certaines autorités qui seraient directement impliquées dans ce meurtre.

Rappelons que des personnes qui avaient été appréhendées dans la fraîcheur des faits ont par la suite été relâché sur ordre venu d’en haut, donc d’une haute autorité du pays.

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