Complicité d’un chef de zone dans l’impunité des cas de viol

Les habitants de la zone Kizuka en commune et province Rumonge s’insurgent contre le comportement du chef de cette zone qui, selon eux, protègent les présumés auteurs de viol contre les élèves. Selon ces habitants de Kizuka, au cours d’une seule semaine, 4 élèves ont été victimes de viol dans cette zone.

Léonard Sirabahenda surnommé SAYAHA c’est le nom du chef de la zone Kizuka accusé par ses gouvernés de fermer les yeux devant les cas de viol contre les élèves. Selon les sources sur place, les premiers cas d’élèves engrossées ont été signalés le 21 et le 29 décembre dernier. Les victimes sont des élèves du Lycée Nyamibu et l’un des présumés auteurs s’appelle Ndayikengurukiye, originaire de la colline Kagongo.

D’après les mêmes sources, Léonard Sirabahenda s’est arrogé le droit de statuer sur les cas de viol et a fixé une amende d’un million contre le premier présumé auteur du crime. Ce dernier n’a payé que 50 mille francs burundais et a été libéré. Le second présumé auteur de ces grossesses non désirées a été sommé de payer une amende d’un million et a été libéré moyennant payement de 700 mille francs burundais. 

Deux autres cas de viol ont été portés devant le même administratif, mais ce dernier n’a pas bronché. L’un des présumés violeurs de deux jeunes filles, une de 16 ans et une autre qui étudie au lycée Nyamibu, a été libéré. L’autre violeur est dans les mains de la justice car selon les sources sur place, il n’a pas pu s’acquitter de l’amande lui infligée.

Les habitants de la zone Kizuka déplorent ce comportement et demandent à ce chef de zone de se ressaisir.

A ce propos, la rédaction de la RPA a contacté Léonard Sirabahenda, chef de zone Kizuka, mais son téléphone sonnait sans que personne ne décroche.