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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Une citoyenne martyrisée et environs 300 familles sans abri suite à une expulsion immorale à Mabayi

Une femme  a été sauvagement blessée jeudi dernier par les imbonerakure au cours d’une destruction méchante des maisons appartenant à la population de Nyarure en zone Buhoro. Cette destruction a été ordonnée par l’administrateur de Mabayi en province Cibitoke. Pour le moment, plusieurs  familles se sont retrouvées sans toit.

La victime  s’appelle Charlotte Kwizerimana, âgée de 29 ans. Elle habite  la cellule Nyarure sur la colline et dans la zone Buhoro, commune Mabayi en province Cibitoke. Les informations en provenance de la localité indiquent que cette jeune femme était enceinte de 5 mois et qu’elle a reçu des coups de pied dans le ventre de la part d’un imbonerakure, avant de tomber sur un morceau de bois qui a transpercé ses organes génitaux.

Les sources de la RPA sur place font également savoir que Nicodème Ndahabonyimana, administrateur de la commune Mabayi, avait intimé l’ordre aux imbonerakure de la localité de démolir et d’incendier les maisons que la population de Nyarure avait construit dans le domaine qui appartenait à la société SOKINABU. Ces sources précisent que ce forfait a été commis quand Charlotte Kwizerimana essayait de sortir ses effets de sa maison.

Par après, Charlotte Kwizerimana a été conduite à l’hôpital de Mabayi pour recevoir des soins médicaux. Cependant, ces informations ajoutent que ces soins se sont avérés inefficaces car jusqu’à maintenant la victime a déjà bénéficié de trois sutures, ce qui n’a pourtant pas arrêté l’hémorragie.

 

Pour le moment, poursuivent nos sources, les médecins ont refusé de soigner Charlotte Kwizerimana faute de moyens pécuniaires et la patiente ne dispose plus de documents attestant son indigence car incendiés dans sa maison par  les imbonerakure.

Les sources de la RPA indiquent également que dans le même sens, Nicodème Ndahabonyimana a convoqué d’urgence le conseil communal afin de dissimuler le cas. Les habitants de Mabayi indiquent que l’administrateur communal serait de mèche avec le chef de colline Buhoro du nom d’Emmanuel Ndereyimana, le chef du parti CNDD-FDD en commune Mabayi surnommé Seka ainsi qu’un Imbonerakure connu sous le nom de  Maisha dans les actes d’intimidation de la famille de la victime.

 

Nous avons contacté Nicodème Ndahabonyimana, pointé du doigt dans  cette affaire et celui-ci nous a répondu qu’il ne peut pas s’exprimer sur les ondes de la RPA.

Des centaines de familles sans abri après la destruction méchante.

Les familles de la zone Buhoro, commune Mabayi en province Cibitoke dont les maisons ont été détruites sont au nombre de 300. Les informations sur place indiquent que Nicodème Ndahabonyimana, administrateur communal avait demandé au commissaire de police de ladite commune de mettre à sa disposition des policiers pour expulser ces citoyens de leurs maisons sous prétexte qu’ils ont construit dans des terres domaniales. Une demande que ce responsable de la police a cependant balayé d’un revers de main, en assumant également son incompétence dans l’exécution de cette décision. Après s’être rendu de l’échec de son dessein, l’administrateur de la commune Mabayi Nicodème Ndahabonyimana a par la suite déployé un groupe d’imbonerakure. Ces derniers, munis de machettes et de gourdins, ont attaqué cette population et ont démoli leurs maisons et incendié certaines d’entre elles.  Au cours de cette action dévastatrice, certains citoyens ont été blessés à coups de machettes par ces imbonerakure.

Certains sages de la commune qui se sont confiés à la RPA déplorent l’illégalité de cette décision étant donné que celle-ci n’a pas été communiquée aux concernés au préalable.  Ils précisent également que quand bien même leurs parcelles seraient construites dans l’illégalité, de plus adéquates procédures auraient été appliquées.

 

Pour le moment, les membres de ces familles errent toujours faute de toit et celles qui trouvent par chance un hébergement ne peuvent pas être supportées pour longtemps par les familles d’accueil.

Montée de criminalité au Nord du pays

Deux personnes ont été tuées la nuit du jeudi 29 avril dans deux provinces du Nord du Burundi. L’une est une femme qui a été tuée  égorgée par son mari et l’autre est un enseignant qui a été étranglé par des inconnus.

En province Ngozi, un certain Pascal Bucumi a été tué la nuit de ce jeudi 29 avril. Il était enseignant à l’Ecole Fondamentale de Mivo et habitait le quartier Gisagara de la commune Ngozi. Son corps a été retrouvé le lendemain matin à un kilomètre de son domicile. Selon le voisinage, Pascal Bucumi a été tué par des personnes qui l’ont appelé au téléphone.‘’La nuit dernière entre 21 heures et 22 heures, il a reçu un coup de fil. Il est ensuite parti à la rencontre de ces personnes qui venaient de l’appeler mais il n’est pas revenu. Son corps a été découvert le matin. Il a été étranglé et les auteurs n’ont pas été identifiés.’’Témoigne un des habitants de Gisagara.

Pascal Bucumi a été ligoté avant d’être tué. Il y avait un lacet sur le cou. Ce qui fait croire que c’est le même lacet qui a été utilisé pour l’étrangler.

Une deuxième personne tuée est une femme de la colline Nonwe en zone et commune Giteranyi de la province Muyinga. C’est à la frontière entre le Burundi et la Tanzanie. Elle a été égorgée dans la soirée du même jeudi. Selon les voisins, c’est son mari qui venait de rentrer de la Tanzanie qui est l’auteur de cet assassinat. Il est aussitôt reparti en Tanzanie selon les mêmes sources.

Les habitants de Buganda inquiétés par les armes trouvées au domicile d’un imbonerakure de la place

Des armes et des tenues militaires et policières ont été saisies ce mardi 04 mai au domicile du chef des imbonerakure de la colline Murambi, commune Buganda de la province Cibitoke. Etant donné que le détenteur a pu échapper à la police, les habitants de cette localité vivent actuellement une peur-panique craignant que cet imbonerakure ne soit pas le seul à être en possession d’armes à feu.

Cette fouille perquisition a été opérée vers 6 heures 30 minutes du matin au domicile d’un certain Meshack, chef des imbonerakure de la colline Murambi. Plusieurs effets militaires et policiers ont été saisis.‘’ Ces armes étaient composées de 8 grenades. D’autres effets militaires saisis étaient constitués de 4 bottines militaires et 20 tenues policières. Aussi, un carton contenant des cartouches a été retrouvé chez lui, mais nous n’avons pas su leur nombre car la police les a tout de suite emportées.   ‘’ Témoigne un des habitants de la place qui s’est entretenu avec la RPA.

 

En plus de ces armes et habits, un carton plein de médicaments a également été saisi. Ce qui n’a fait qu’accentuer la peur de la population de la place qui craint pour sa sécurité. ‘’ En tant qu’habitants de cette localité, cette situation a créé en nous un sentiment de peur du fait que nous savons que les imbonerakure ont reçu des armes et qu’ils les utilisent pour mettre des meurtres. Vous n’êtes pas sans savoir qu’ici à Cibitoke, des corps sans vie des personnes sont souvent découverts dans la rivière Rusizi, d’autres portés disparus.  Nous sommes alors inquiets car ces armes vont continuer à décimer les nôtres.’’

Pour le moment, les habitants de Murambi trouvent qu’il ne suffit pas seulement d’opérer des saisis, mais qu’il faut aussi mettre la main sur le détenteur de ces armes afin qu’il soit traduit en justice. ‘’ Nous demandons au président de la république de nous aider afin que de telles personnes soient toujours arrêtées et mises devant la justice afin qu’elles révèlent où elles ont trouvé ces armes et ce qu’elles comptaient en faire. Ce qui est sûr, c’est que cet imbonerakure a des complices militaires et policiers.  ’’

 

Vous saurez que tout ce qui a été saisi au domicile de ce responsable de la jeunesse du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, a par après été acheminé à la brigade de Cibitoke, escorté par le commissaire de police à Cibitoke surnommé Mpagaze.

Les imbonerakure de Nyamitanga suspectés du meurtre d’un missionnaire béninois

Découverte ce mardi 27 avril d’un corps flottant sur les eaux de la rivière Rusizi. Le défunt est un évangéliste étranger qui venait de la République Démocratique du Congo. Les imbonerakure de la colline Nyamitanga, en commune Buganda de la province Cibitoke qui facilitaient sa famille à atteindre le territoire du Burundi en empruntant ce canal seraient  les premiers suspects.

Le cadavre a été repêché dans l’après-midi de  ce mardi. Les signes sur le corps en décomposition illustraient une mort par égorgement. Le corps présentait également des traces de coups de massues sur la tête. Selon nos sources, le défunt était évangeliste et aurait été tué par les passeurs imbonerakure.

En effet, d’origine béninoise, la victime était mariée à une burundaise. Avec leurs enfants, ils revenaient de la République Démocratique du Congo. Et, poursuivent nos sources, pour traverser la Rusizi, ils ont fait appel aux imbonerakure de  Nyamitanga en commune Buganda de la province Cibitoke. Selon les déclarations de la femme du défunt à la police, les imbonerakure ont d’abord aidé la femme et les enfants à traverser. De l’autre côté de la Rusizi, la  famille de la victime est ensuite montée à bord d’un véhicule de transport en commun qui devait les conduire à Bujumbura. Les imbonerakure en question promettaient qu’ils allaient retraverser la Rusizi pour ramener le prédicateur.

Arrivée à la maison, la famille a attendu le chef de la famille mais il n’est jamais revenu. Comme la femme ne parvenait  pas à joindre son mari sur téléphone, elle a lancé une alerte. Ce n’est que ce mardi qu’il a été signalé que le cadavre du prédicateur flottait sur la Rusizi du côté de la République Démocratique du Congo. Selon les dires de son épouse, il aurait été tué parce qu’il avait sur lui une importante somme d’argent. Le béninois vivait en RDC avant de s’installer au Burundi en 2019.

Nos sources à la police indiquent que les enquêtes sont déjà en cours pour démasquer les auteurs de cet assassinat.

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