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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La galère des filles du camp de réfugiés de Nduta en Tanzanie

La fille fait face à beaucoup de difficultés au camp des réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie. En plus de la pauvreté, les filles de ce camp abandonnent l’école et sont contraintes à des mariages précoces. Des mariages qui ne font même pas long feu.

Le manque de l’essentiel pour  une jeune fille dans sa vie quotidienne est la premiѐre cause qui fait que la vie des jeunes filles au camp de Nduta devient de plus en plus compliquée. En conséquence, tout cela ne fait que conduire ces filles dans de mauvais comportements y compris le vagabondage sexuel pour voir si elles peuvent subvenir à leurs besoins. Et au bout du compte, les conséquences sont multiples comme l’une d’elles témoigne. « Il y a de  sérieux problèmes. Vous savez tout ce qu’une fille a besoin dans sa vie. Elle a besoin d’avoir des produits  cosmétiques  pour son corps : le savon, les lingettes et autres. Ainsi,  elle ne peut pas trouver tout ça seule. D’où la nécessité de trouver quelqu’un à qui elle peut demander ça. Et  cet homme  qui accepte d’aider cette fille ne va pas le faire gratuitement. Il va demander de coucher avec elle. Par la suite,  elle va avoir de grossesse non désirée, les maladies sexuellement transmissibles et autres. Donc,  elles ont une mauvaise vie vraiment ».     

Suite à cette misère, la plupart de ces jeunes filles au camp de Nduta se marrie précocement.  Malheureusement,  ces mariages ne durent pas. Le pire, ce sont leurs propres professeurs qui sont à l’origine de ces problèmes en leur trompant de coucher avec eux. « Personne ne peut dire que se marier rend la vie facile à ces filles car quelque chose qui te pousse à abandonner l’école c’est quelque chose qui vient pour te priver de tes droits. En plus, il y a celles qui se marient juste pour quelque jours. Par la suite,  elles finissent par retourner chez  leurs parents. Vous comprenez bien que dans leurs  foyers les choses n’étaient pas bien. Quant aux  professeurs, il y a parmi eux ceux qui trompent ces filles pour avoir de rapport sexuels. Parfois, ces enseignants sont punis une fois attrapés. Mais,  ce n’est pas tous  les jours car il y a des fois où ces professeurs menacent ces enfants pour qu’ils restent silencieux », témoigne une fille du camp.  

De plus, certaines filles du camp de Nduta sont violées au moment où elles vont à la cherche du  bois de chauffage. « Ici à Nduta,  les filles font face à beaucoup de  problèmes différents à cause de la vie que nous vivons ici. Il y a celles qui sortent du camp pour chercher le bois de chauffage. Certaines sont violées et tombent enceintes et ont  des grossesses non désirées et d’autres attrapent des maladies sexuellement transmissibles », poursuit- elle.

La plupart des filles du camp de Nduta ont abandonné l’école à cause de la vie difficile. Elles demandent à tout bienfaiteur de leur venir en aide.

Les réfugiés mis à l’honneur par l’EAC et le HCR

La communauté Est Africaine et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés se déclarent engagés à assurer le renforcement de l'autosuffisance des réfugiés et leur rapatriement digne. Dans une réunion virtuelle de ce 19 septembre, le Secrétaire général de l’EAC et la Directrice du bureau régional du HCR pour l’Est, la Corne de l'Afrique et  la Région des Grands Lacs se sont convenus de passer à l’acte en mobilisant du soutien aux pays d’accueil des réfugiés.

Il faut une intervention urgente, une coordination et un soutien pour garantir une assistance et une vie décente aux réfugiés dans le bloc. Telle est la déclaration du secrétaire général de l’EAC, Dr Peter Mathuki lors d’une réunion virtuelle de ce 19 septembre 2021 avec Madame Clémentine Nkweta Awu Salami, Directrice du Bureau du HCR pour l’Est, la Corne de l’Afrique et la Région des Grands-lacs. Dr Peter Mathuki a tenu à souligner la nécessité de définir clairement le plan sur la répartition équitable des responsabilités dans l’hébergement des réfugiés dans la région.

De sa part, Mme Clémentine Nkweta Awu Salami a réitéré l'engagement du HCR à créer des solutions durables pour la crise des réfugiés dans la région. Elle a déclaré que les activités pour les réfugiés doivent être incluses dans les interventions et les plans d'action de la gestion du Covid-19 aux niveaux régional et national.

Madame Clémentine Nkweta Awu Salami a également appelé à un partenariat plus étroit avec l'EAC afin de mobiliser le soutien aux pays d'accueil des réfugiés pour renforcer l'autosuffisance et le rapatriement digne des réfugiés.

Le projet de politique révisé devrait être présenté au Conseil sectoriel pour laSécurité pour approbation et au Conseil des ministres pour adoption dès la finalisation des consultations nationales. Il est prévu qu'il soit adopté lors du Conseil qui siégera en novembre cette année.

Le nord de la ville de Bujumbura manque d’eau potable

Il s’observe un problème de pénurie d’eau potable dans les différentes zones du nord de la ville de Bujumbura. Cette pénurie vient de durer un mois et les habitants demandent au gouvernement de tout faire pour résoudre ce problème avant qu’ils n’attrapent des maladies de mains sales.

Les habitants des certaines zones de la commune Ntahangwa dans la ville de Bujumbura affirment qu’ils n’ont pas été approvisionnés en eau potable depuis un certain temps. A titre illustratif, les habitants indiquent que la pénurie d’eau s’observe depuis un mois au quartier Mirango I de la zone Kamenge. « Il n’y a pas d’eau. Même aujourd’hui, les gens sont en train de chercher l’eau mais en vain. Cela fait un mois. Le manque d’eau est généralisé dans toute la zone Kamenge. L’eau n’est disponible que quelques fois seulement », indique un habitant de Mirango.

Ce problème s’observe également dans le quartier Mirango II de la zone Kamenge. Les citoyens se lamentent que la dernière fois qu’ils ont été approvisionné en eau était la semaine dernière et que s’il arrive que la Régideso leur fournit l’eau c’est pendant les heures tardives de la nuit. « L’eau était disponible la semaine dernière. Depuis dimanche dernier, nous n’avons plus d’eau. Alors, les domestiques sont obligés d’aller puiser l’eau au quartier Gatunguru et à la localité de Karama. Et si la Régideso distribue l’eau, elle nous parvient  pendant la nuit vers 2 heures, 1 heure  ou 23 heures. C’est très rare que l’eau soit disponible pendant la journée », ajoute un autre habitant de Mirango.

Et en zone Cibitoke, cela fait trois jours qu’ils n’ont aucune goutte d’eau. Ainsi, les habitants craignent une éventuelle prolifération de maladies dans ces localités. « Nous, les habitants de Cibitoke, nous n’avons pas d’eau depuis avant-hier. A la première avenue de Cibitoke, les gens ont pu avoir de l’eau mais en petite quantité. Mais,  le reste de la zone Cibitoke n’a pas été approvisionné. Alors, nous demandons qu’on nous donne de l’eau car la pénurie d’eau cause beaucoup de problèmes et de maladies. Vous voyez déjà qu’avec la pandémie de Covid-19, les gens ont besoin d’eau pour se laver les mains. Maintenant, nous sommes vraiment en difficultés », se lamente un habitant de Cibitoke.

 Les habitants de ces zones du nord de la ville de Bujumbura demandent avec insistance aux autorités du pays et plus particulièrement à la Régideso de voir où réside le nœud du problème afin de trouver une solution durable pour qu’ils soient toujours approvisionnés en eau potable.

Save the Children lance un cri d’alarme pour venir en aide aux enfants victimes des inondations à Gatumba.

L’organisation « Save the Children » appelle au secours pour les enfants du Burundi dont leurs familles ont été envahies par les inondations. Dans son rapport publié ce lundi, cette organisation fait savoir que la majeure partie de ces familles est constituée par des enfants de moins d’une année et que si la communauté ne fait rien dans l’immédiat les conséquences seront énormes.

L’organisation “Save the Children” qui œuvre pour le bien- être des enfants fait savoir que plus de quatre -vingt pour cent des déplacés à causes des inondations qui ont ravagé la zone Gatumba sont des enfants. La plupart d’entre eux ont même abandonné l’école actuellement comme l’indique toujours « Save the Children ». La même organisation indique que même les familles qui étaient capables de nourrir leurs enfants et de les payer les frais scolaire n’en sont plus capables aujourd’hui  du fait que la plupart de leurs atouts qui leur apporter des revenus ont été emporté par ces inondations.

Dans l’état actuel, beaucoup de ces familles ne mangent qu’une fois par jour. Certaines de ces familles ont fait savoir à Save the Children  qu’elles n’ont aucun espoir de retourner dans leurs parcelles vu la façon dont le lac Tanganyika a débordé emportant également leurs maisons.

Tenant compte du niveau de vie de ces familles, Save The Children lance un appel vibrant à la communauté internationale et aux  associations qui en sont capables de venir en aide à ces enfants le plus vite possible en octroyant l’aide financière nécessaire pour les sauver. 

Selon Save The Children, ces familles évaluées à plus de deux millions de personnes dans tout le pays ont toutes besoins de l’aide.  En plus,  plus d’un million trois cent sont des enfants. Pire encore, sept pour cent de ces enfants sont de moins d’une année. Save the Children trouve que la communauté internationale semble avoir oublié complétement le Burundi du fait qu’aujourd’hui seul plus de 15 pour cent est l’aide déjà  fournie  pour venir en aide à ces enfants. Save The Children ajoute que si rien n’est fait dans l’immédiat pour ces enfants burundais  la situation risque de se compliquer dans les jours à venir et que des milliers d’enfant vont mourir.

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