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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les jeunes plaident pour avoir des crédits dans les banques sans hypothèques

Le manque d’emploi et de vision de développement dans l’avenir sont parmi les défis auxquels fait face la jeunesse burundaise.  A l’occasion de la journée mondiale de la jeunesse, les jeunes burundais demandent au gouvernement de s’impliquer davantage dans le domaine de la jeunesse et d’encourager les banques à octroyer des crédits aux jeunes sans toutefois exiger de garantie.

Les jeunes des différents coins du Burundi sont indignés par le fait que la journée qui leur a été dédiée est célébrée au moment où ils sont dans une situation de chômage et que les enfants de la rue deviennent de plus en plus nombreux. « Au Burundi,  la question de la jeunesse est extrêmement compliquée  car beaucoup de jeunes sont dans une situation de chômage.  Egalement, on enregistre un manque d’activités génératrices de revenus pour le développement de la jeunesse. C’est très dommage que la journée mondiale de la jeunesse arrive alors qu’on connaît un grand nombre d’enfants de la rue qui mendient encore », se lamente un jeune.

Les jeunes qui se sont confiés à notre rédaction  demandent au gouvernement de s’impliquer beaucoup plus dans le domaine de la jeunesse et d’encourager les banques à accorder des crédits aux jeunes sans hypothèque. « Nous demandons au gouvernement de s’impliquer davantage dans le domaine de la jeunesse et d’encourager les grands investisseurs à venir au Burundi pour la création d’emplois. Il faut également que le gouvernement incite les banques à accorder des crédits aux jeunes sans toutefois imposer de garanties », a insisté un représentant des jeunes.

Le chômage est plus élevé en milieu urbain qu’en milieu rural avec un taux au sens large de 14,7%. Par rapport à l’âge, le phénomène de chômage touche particulièrement les jeunes de 15 à 35 ans , c’est- à- dire 3,7% de la population burundaise.

Le plan de contingence n’a jamais résolu le phénomène d’enfants de la rue.

Le phénomène d’enfants de la rue persiste au Burundi quatre ans après l’élaboration d’un plan de contingence opérationnelle de réponse à  cette situation. La crise socio-économique qui perdure au pays, accentuée par le contexte de la COVID-19 seraient à l’origine de l’échec de cette initiative.

Malgré les efforts déployés par les acteurs de la Protection de l’enfance, le nombre des enfants en situation de la rue a continué à s’accroître. En 2017, un plan de réponse avait été mis au point dans le but d’apporter solution à ce phénomène qui s’était aggravé avec la crise politico- sécuritaire de 2015. Le plan de réintégration devrait couvrir autour de 2000 enfants en situation de rue, principalement établit dans les provinces de Bujumbura Mairie, Ngozi, Kayanza, et Rumonge qui, selon ledit plan, fournissaient environs 70% des effectifs estimatifs.

En Avril 2018, les acteurs de protection des enfants en collaboration avec les institutions coercitives tel la police avaient essayé d’exécuté le plan de  réintégration de ces enfants en situation de rue dans des familles. D’après le ministère de la solidarité, 3.300 enfants en situation de rue auraient été réintégrés dans les familles jusqu’en 2020.

Ce plan de contingence financé à environ 500 millions de francs burundais comprenait des mesures de retrait des enfants en situation de rue, de leur prise en charge transitoire et de réunification familiale. Cependant, il ne couvrait pas l’étape d’appui à la réinsertion scolaire, sociale et économique, censée être une suite logique du processus d’autant plus que même  les rapports systématiquement produits par l’UNICEF révèlent que les prix des aliments de base sont en forte hausse au Burundi. De ce fait, de plus en plus de familles ont du mal à nourrir correctement leurs enfants et certains prennent le chemin de la rue.

Le Fonds monétaire international (FMI)  de son côté estime que l'économie du Burundi continuera à se contracter jusqu’à 7,2% en 2021 surtout avec le contexte de la Covid-19. Cette situation constitue  un lourd fardeau sur le budget de l'Etat et les services sociaux du pays, et pousse le gouvernement à orienter  les fonds vers d’autres priorités,  peut-on lire dans les rapports de l’UNICEF.

En définitive, le processus de réintégration des enfants amorcé depuis 2017 semble avoir été un échec. Ces enfants chassés de la rue y reviennent toujours au galop et leur nombre ne cesse de s’accroître du jour au lendemain dans différentes villes du pays.

La flambée des prix de location de maisons fait peur à Bujumbura

Hausse des tarifs de location des maisons  dans différents quartiers de la mairie de Bujumbura. Les locataires ne voient plus comment ils vont survivre face au coût de la vie qui ne cesse de d’augmenter  alors que leurs revenus ne changent pas.

Depuis le début de cette année, les tarifs de location de maisons ont commencé à augmenter. Les habitants de la Mairie de Bujumbura   font savoir que la situation s’est accentuée avec la campagne de démolition des constructions anarchiques. Plusieurs maisons ont été détruites et beaucoup de personnes se sont retrouvées à la cherche de nouvelles maisons à louer. « En mairie de Bujumbura, la situation est devenue de plus en plus difficile. Avec cette campagne de démolition des constructions anarchiques, plusieurs personnes n’ont plus de maisons. Ces dernières apportaient des revenus à certains. Pour le moment,   plusieurs personnes  cherchent donc des maisons  de location dans les autres quartiers. Malheureusement,  les propriétaires des maisons des quartiers comme Cibitoke, Mutakura ,  Musaga et autres ont vite profité  de cette situation pour rehausser  le coût de location  de leurs maisons. La maison de deux chambres  qui était louée pour 150mille francs burundais  se loue à présent  à  200 milles. Nous risquons de  manquer des moyens  de les payer » nous a confié un locataire.      

Les locataires craignent de ne plus être, à un certain moment, à mesure de payer ces maisons. Ils demandent aux propriétaires de ces maisons en location de  cesser des spéculations et au gouvernement d’agir  par rapport à cette situation. « Les conséquences tombent chaque fois sur nous, les locataires. Nous demandons aux propriétaires de ces maisons de ne pas spéculer et profiter des difficultés que nous traversons, nous les locataires. Nous faisons face déjà à plusieurs difficultés de la vie. Nous vivons de  petits business que nous faisons ici et là pour ceux  qui ne sont pas des fonctionnaires  de l’Etat. Mais,  la situation est presque pareille car même les fonctionnaires de l’état n’ont pas de salaire suffisant. Ce qui n’empêche pas les propriétaires  des maisons à hausser les  prix. Que le gouvernement réagisse face à ce problème. Il ne faut pas que nous soyons victimes de notre situation de pauvreté », interpelle un locataire.   

De leur côté, les propriétaires des maisons en  location font savoir que les multiples impôts que le gouvernement leur  exige de payer est l’une des causes de la hausse du loyer de ces maisons. Ce qui les pousse à augmenter le prix de ces maisons en même temps sources de leurs revenus.

A ce propos, la rédaction a  essayé de joindre, Jimmy HATUNGIMANA, le maire de la ville de Bujumbura, mais il n’a pas répondu à notre appel.

Phénomène d’enfants de la rue, toujours un problème entier à Bujumbura

Résurgence du phénomène d’enfants en situation de la rue en Mairie de Bujumbura. Malgré les efforts entrepris par les autorités municipales qui se sont succédées depuis 2016, la population locale indique que l’éradication de la mendicité reste un problème entier.

Le phénomène des enfants de la rue semble devenu un casse-tête en mairie de Bujumbura. Les informations en provenance de cette ville indiquent que le nombre des enfants en cette situation de rue s’est actuellement accru et ces derniers pratiquent la mendicité au grand jour. Cet habitant de la mairie de Bujumbura témoigne. « Maintenant, ils sont devenus comme des fourmis. Les routes du centre-ville sont remplis de ces enfants de la rue appelés « Mayibobo ». Actuellement, ils se positionnement même au niveau des feux de signalisation. Ils sont très nombreux », révèle notre source.

La population de Bujumbura fait savoir que ces enfants  s’adonnent même à la drogue sans que personne n’ose les en empêcher. « Ils fument du chanvre, consomment de la drogue appelée « BOOSTER » et prennent des boissons appelés « KARIBU ». Ils jouent également des jeux de hasard sous les yeux des policiers. Ils se mettent devant des magasins et y passent la nuit », déplore notre source. 

Pourtant, les différentes personnalités qui ont occupé le poste de maire de cette ville n’ont pas cessé d’annoncer qu’ils allaient faire de cette question leur priorité. A titre d’exemple, l’ancien maire Freddy Mbonimpa avait déclaré en décembre 2016 que les rafles policières devraient continuer aussi longtemps que cette problématique persistera.

De même, son successeur, Jimmy Hatungimana, avait également indiqué à son entrée en fonction que  ce phénomène faisait partie de ces quatre défis prioritaires. Cette autorité avait fait savoir que quand la police mettra la main sur ces enfants, elle les enverra dans des centres d’accueil.

En réalité, la réinsertion de ces enfants de la rue semble toujours être vouée à l’échec car ils y retournent du jour au lendemain et leur emprisonnement devient plutôt contreproductif.

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