Un soudeur de Nakivale : « Si je pouvais me rendre moi-même à Kampala »
Le soudage est un métier pratiqué par certains réfugiés de Nakivale pour couvrir certains besoins fondamentaux. C’est un métier qui permet à la famille de Janvier Niyongabo de survivre.
Il fabrique des portes et des fenêtres. Il assemble également d’autres objets métalliques grâce au soudage. Janvier Niyongabo fait le métier de soudeur depuis deux années dans le camp des réfugiés de Nakivale en Ouganda. Mais ce réfugié burundais estime qu’il pouvait gagner plus.
« Pour une porte, je peux avoir un bénéfice de 15 mille shillings parce que j’achète du matériel métallique à ces commerçants qui se rendent à Kampala ou à Mbarara pour s’approvisionner. Si j’avais mes propres moyens, j’irais à Kampala et à Mbarara et j’achèterais moins cher ces objets métalliques », indique Janvier Niyongabo.
Ce réfugié a engagé deux employés mais il trouve que ce n’est pas suffisant.
« Si j’avais suffisamment de machines et de matériel, je pourrais donner des formations à ces jeunes. Je pourrais ensuite les embaucher dans mon atelier et je pourrais également agrandir mon atelier pour maximiser le rendement », déclare Janvier.
Ce soudeur indique qu’il a besoin d’une assistance financière pour atteindre tous ces objectifs. Depuis 2015, plus de 400 mille Burundais ont fui la crise liée au troisième mandat du président de la République au Burundi pour se rendre dans les pays de la sous-région dont l’Ouganda.
Avec l'appui de Austrian Development Cooperation