AMISOM devient ATMIS depuis ce jeudi.
Depuis ce jeudi, la Mission de l'Union africaine en Somalie, AMISOM, a changé de nom. Elle est désormais appelée ATMIS : Mission de transition de l'Union Africaine en Somalie. La résolution a été votée ce jeudi à l’unanimité par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Il est prévu une réduction progressive des effectifs de cette mission jusqu'à zéro au 31 décembre 2024.
C’est en vertu de la résolution 2628 de l’an 2022 que le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé pour une période initiale de 12 mois les États membres de l’Union Africaine à prendre toutes les mesures nécessaires pour exécuter le mandat confié à l’ATMIS.
La décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, UA, avait proposé la reconfiguration de la Mission de l’Union africaine en Somalie, AMISOM, en Mission de Transition de l’Union Africaine en Somalie, ATMIS.
Selon le communiqué du Conseil de sécurité de l’Onu, le mandat de la nouvelle Mission comprend, entre autres, la réduction de la menace posée par les Shebabs , le soutien au renforcement des capacités des forces de sécurité et de police somaliennes intégrées , le transfert progressif des responsabilités en matière de sécurité à la Somalie et le soutien aux efforts déployés par le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération en faveur de la paix et de la réconciliation.
Selon la résolution 2628 votée ce jeudi, le plan de réduction progressive des effectifs de l'Atmis se fera en quatre phases jusqu'au départ de tout le personnel fin 2024 du moins selon le communiqué du conseil de sécurité de l’Onu.
Une première réduction de 2.000 militaires, précise le communiqué, doit intervenir d'ici au 31 décembre 2022, puis plusieurs diminutions au terme de chaque étape : mars 2023, septembre 2023, juin 2024 puis "effectif zéro" fin décembre 2024, selon le texte de la résolution.
Il est à signaler que le Burundi était jusqu’ici le deuxième grand contributeur des troupes de l’AMISOM avec plus 5.400 militaires derrière l’Ouganda qui en compte plus de 6200 sur 21.500 soldats de l'Amisom. Jusqu’ici l’Amisom est considérée comme la plus grande source de devises pour le Burundi.