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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les militaires de la 3ème division exigent la transparence dans la gestion des contributions leur exigées.

Indignations des militaires de la troisième division militaire à propos des contributions leur exigées et destinées aux préparatifs des rencontres sportives.  Ces militaires accusent leurs responsables de détourner ces contributions car leur usage n’est pas connu.

La troisième division militaire est composée de 4 provinces du nord du Burundi. Des rencontres sportives sont organisées entre les militaires des bataillons de cette division. Les militaires sont exigés de contribuer de l’argent pour les préparatifs des militaires qui vont représenter les autres. Mais, les militaires de cette division se lamentent que l’argent collecté n’est pas utilisé pour son motif initial. « Au sein des bataillons, on nous dit qu’un ordre est venu de la division pour nous ordonner de donner des contributions. Nous avons commencé à contribuer depuis l’année passée. A cette époque, on nous avait exigés de donner 9000  francs burundais  et actuellement les contributions sont de 4000 francs burundais. Malgré ces contributions, les militaires qui nous représentent dans ces rencontres sportives ne reçoivent ni de maillots, ni de sucre pour au moins récupérer après les séances d’entrainement et encore moins de limonades après les rencontres. On cherche à quoi servent ces contributions et on n’en trouve rien », a dénoncé un des militaires.

Tout militaire qui ne donne pas sa contribution est sanctionné. Il n’a plus droit à certains vivres offerts par l’armée burundaise. « Celui qui ne contribue pas ne reçoit plus sa ration complète. On lui retire les 4 cornes bœufs dont chaque militaire reçoit par mois. Vous comprenez donc que ces contributions sont forcées. Nous demandons que ces pratiques cessent et que si l’armée burundaise souhaite préparer de telles rencontres sportives  prépare aussi un budget y relatif » a insisté un autre militaire.

A propos de ces lamentations et sollicitations de ces militaires, la rédaction de la RPA a téléphoné Floribert Biyereke, porte-parole de l’armée burundaise, mais il n’a pas daigné décrocher son téléphone.  

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