Les consommateurs alertent sur le piratage des produits Heineken
Les consommateurs des boissons Heineken demandent au gouvernement de suivre de près la distribution et la vente en gros de ces produits. Ces consommateurs s’insurgent contre la vente de ces boissons qui, non seulement seraient piratées où pouvant avoir dépassé la date d’expiration, mais qui se vendent également à un prix exorbitant.
Le marché de distribution et de vente en gros des produits Brarudi a été attribué à deux groupes d’investisseurs. Le premier est reprsenté par un commerçant du nom de Kazohera.Quant au deuxième groupe, il est dirigé par deux commerçants de renom, à savoir Arthur Bazompora et Rurimirije. Selon nos sources, c’est ce deuxième groupe qui a, le premier, introduit des boissons Heineken piratées.
Au départ, poursuivent nos sources, le groupe reprsenté par Kazohera vendait à 74.000 francs burundais le carton de Heineken. A ce prix, cette boisson a eu beaucoup de succès et est devenue très prisée. C’est ainsi que ce groupe en profita pour revoir à la hausse les prix de cette boisson, à la grande désolation des consommateurs.
Avec la décision du gouvernement visant la fermeture des frontières, le carton est revenu à 95.000 francs burundais en moins d’une semaine. Par après, le groupe d’Arthur Bazompora et Rurimirije se résolu à importer la version originale des boissons Heineken. Ce qui fait qu’aujourd’hui, deux sortes de boissons Heineken sont sur le marché au Burundi. La première catégorie importée par le groupe de Bazompora est composée de boissons dont les étiquettes sur les bouteilles comportent une date d’expiration ainsi que le numéro de série du produit. Quant à la deuxième catégorie, celle des produits importés par le groupe de Kazohera, elle est constituée de boissons dont les étiquettes comportent uniquement la date d’expiration et sont dépourvues de numéro de série.
La plupart des consommateurs de ce produit Heineken doutent aujourd’hui sur la qualité et la provenance de ces produits étant donné que leur distribution se fait d’une manière clendestine. Selon toujours notre source, ces commerçants privilégient les grands ténors du parti au pouvoir, le Cndd-Fdd, dans la distribution de ces boissons, ce qui frustrent les consommateurs de ces produits qui demandent au gouvernement de bien réguler ce secteur, en l’occurrence la commercialisation de ces boissons Heineken.
Nous avons essayé de joindre Jean-Marie Niyokindi, ministre du commerce, mais son téléphone sonnait sans que personne ne décroche.