Le secrétaire général de l’EAC accusé de mauvaise gouvernance
Les parlementaires de la Communauté Est Africaine impatients de voir le secrétaire général de cette communauté quitter ses fonctions. A 4 jours seulement de la fin de son mandat, ce burundais est accusé d’être à l’origine du dysfonctionnement de tous les organes et institutions de l’EAC.
L’EAC est fondée sur 4 piliers à savoir l'union douanière, le protocole du marché commun, l'union monétaire et la fédération politique. Selon les critiques des députés de la communauté reprises par le journal The East African dans son numéro du 22 février 2021, aucun de ces piliers n’a enregistré de développement significatif pendant les cinq ans du mandat de Libérât Mpfumukeko.
Ces députés accusent Mpfumukeko d'avoir été en désaccord avec presque tous les principaux organes de l’EAC y compris le Conseil des ministres, l'Assemblée législative de l'Afrique de l'Est et la Cour de justice de l'Afrique de l'Est.
Selon The East African, un groupe du personnel, des membres de l'EALA et des responsables de divers organes de l'EAC qui ont requis l’anonymat, ont décrit Libérât Mpfumukeko comme arrogant, peu diplomatique, insensible, incompétent et déconnecté de la réalité.
Le député Abdikadir Aden originaire du Kenya, lui, a déclaré au journal The East African que Libérât Mpfumukeko n'a pas su offrir le leadership nécessaire. Pendant son temps a-t-il déclaré, la Communauté s'est divisée et les organes et institutions de la CAE sont presque dysfonctionnels et n'évoluent pas dans la même direction.
Les députés de l’EAC accusent ce Burundais de n’avoir pas veillé à ce qu'il y ait un financement pour les activités de la CAE.
Selon toujours The East African, Mpfumukeko a rejeté toutes ces accusations. Sur base d’argumentations, il démontre qu’il a mieux fait dans tous les secteurs de la vie de cette communauté.
Pour rappel, Libérât Mpfumukeko termine bientôt son mandat de 5 ans à la tête du secrétariat général de l’EAC. Il a été nommé lors du sommet des chefs d’Etats de l’EAC en février 2016 pour remplacer le Dr Richard Sezibera du Rwanda. Sa nomination a pris effet le 26 avril 2016. A son tour, son successeur devrait être nommé le 27 février 2021, lors du sommet des chefs d'État de cette communauté.