Le commandement en chef du contingent burundais de l’AMISOM accusé de collaborer avec les Al-Shabab
Vol de carburant depuis 5 jours sur une position des militaires burundais qui se trouvent en mission de maintien de la paix en Somalie. Les militaires affectés sur cette position parlent d’un vol organisé par les chefs de cette position.
Cette position des militaires burundais en mission de maintien de la paix en somalie est située à Miri Tigoo dans la ville de Jowhar. Selon certains militaires affectés sur cette position, ce sont les responsables de ladite position en l’occurrence le Major Ndayizeye et son adjoint le Major Ndenzako qui sont derrières le vol de ce carburant. Ces militaires font savoir qu’en date du 22 Mai, 5 citernes de carburant ont été sortis sans aucune explication sur ordre de ces deux responsables. Deux jours après, une autre citerne a été sortie du stock, indiquent toujours les mêmes militaires. Ces derniers révèlent également qu’en date du 26 Mai, un véhicule de type HIACE a chargé 5 autres citernes de carburant. Révoltés, les militaires ont essayé de barrer la route à ce véhicule mais, poursuivent nos sources, le commandant du 56ème bataillon le Lieutenant-Colonel Ntivyishimirwa, ex PMPA connu sous le sobriquet de Kirapanze a ordonné à ces militaires de laisser passer cet automobile, une injonction que ces militaires ont exécutée.
Aujourd’hui, les militaires font savoir que 4 autres citernes de carburant ont été sorties du magasin, ce qui ramène à 15 le nombre de citernes déjà volées sur une période de 5 jours. Les militaires burundais affectés à cette position s’indignent du comportement de leurs supérieurs, d’autant plus que ce carburant est vendu par la suite aux terroristes du groupe Al-Shabab. Un groupe qui vient ensuite attaquer les différentes positions de ces militaires de l’AMISOM, indiquent toujours ces militaires qui accusent leurs chefs de collaborer, d’une façon déguisée, avec l’ennemi.
La rédaction de la RPA a essayé de joindre les trois officiers cités dans le parrainage de ce vol mais en vain. Nous avons également essayé de joindre le colonel Floribert Biyereke, porte-parole de l’armée burundaise, mais son téléphone sonnait sans que personne ne décroche.