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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Burunga : deux à cinq mois sans paiement pour les participants aux campagnes sanitaires

Par : Josiane Muzaneza

Dans la province de Burunga, des habitants ayant participé aux récentes campagnes de vaccination et au dénombrement des bénéficiaires de moustiquaires imprégnées affirment attendre leurs perdiems depuis entre deux et cinq mois, sans aucune explication.

Des habitants de Burunga dénoncent le non-versement des indemnités promises après leur participation à deux opérations sanitaires menées cette année. Le premier groupe rassemble des personnes recrutées pour appuyer la campagne de vaccination des nourrissons et des enfants de moins de cinq ans, organisée au mois de juin dans tout le pays. Un médecin superviseur indique que le recrutement avait ciblé la population locale, notamment les chômeurs. Il affirme que personne n’a été payé jusqu’à aujourd’hui, malgré leurs réclamations répétées, et qu’aucune explication ne leur a été fournie.

Cette campagne, initiée par le Programme élargi de vaccination (PEV), a duré sept jours. Chaque participant devait toucher 30 000 francs burundais par jour, soit 210 000 francs au total. Près de cinq mois après, aucun paiement n’a été effectué.

Le second groupe est composé d’agents engagés au mois de septembre pour le dénombrement des ménages devant bénéficier de moustiquaires imprégnées d’insecticide. L’opération avait duré neuf jours, avec un recrutement également orienté vers les chômeurs. Selon une source locale, les agents ont transmis leur rapport une fois le travail achevé, mais leurs revendications restent sans réponse et aucune information ne leur est donnée sur l’origine du blocage.

Ces agents devaient eux aussi percevoir 30 000 francs burundais par jour, soit 270 000 francs par personne. Certains attendent leur paiement depuis deux mois, d’autres depuis davantage. Beaucoup se disent frustrés d’avoir financé eux-mêmes leurs déplacements, parfois sur de longues distances comme Makamba–Mabanda ou Nyanza-Lac–Kabonga, tout en assumant leurs charges familiales. Ils estiment que leurs efforts n’ont toujours pas été reconnus.

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