A la place du sucre, la société TBC produit du fourrage.

Le projet visant la production du sucre au Burundi à travers l’agrément d’une société de production de sucre à l’instar de la Sosumo a échoué. Le gouvernement avait certes sacrifié une partie de la réserve naturelle de la Rukoko pour cette finalité. Mais, les cannes à sucres qui y sont plantées servent aujourd’hui à l’alimentation du bétail et des passants.
Le projet de plantation de cannes à sucre s’étendait sur une superficie de plus de 3000 hectares. Depuis 2012, cette superficie a été attribué à la société TANGANIKA BUSINESS COMPAGNY ayant comme patron l’homme d’affaire NAHUMU BARANKIRIZA.
Comme le disait son patron à l’époque et comme on peut le lire dans les écrit encore disponibles chez certains de ses partisans, l’objectif était d’implanter une sucrerie dans la plaine de l’Imbo pouvant appuyer la société sucrière de MOSO Ce projet constituait un investissement stratégique pour le Burundi et la sous-région.
Pour TBC cet investissement allait permettre au Burundi d’exporter du sucre made in Burundi et de rapatrier des devises tout en évitant des pénuries de sucre sur le marché local. Par ailleurs, les populations voisines du projet allaient trouver du travail et améliorer leurs conditions de vie. TBC promettait de produire du sucre de très bonne qualité.
Dix ans après, l’usine n’a toujours pas été montée. Selon des gens qui ont accès à cet endroit d’implantation du projet, même les pièces de montage de l’usine de production du sucre qui avaient été emmenées sont en train de prendre de la rouille sur place. La plantation de cannes à sucre, elle, sert aujourd’hui pour l’alimentation du bétail de NAHUM BARANKIRIZA et celui de certaines autres autorités. A l’attribution de cette superficie à TBC, les défenseurs de l’environnement criaient à la violation de la loi. Dossier à suivre.