L’Union Africaine intervient dans la lutte contre le Mpox
L’Union Africaine n’est pas restée indifférente face à l’épidémie de Mpox. Elle a débloqué plus de 10 millions de dollars de fonds d’urgence pour les centres africains de contrôle et de prévention des maladies. L’organisation africaine indique que depuis janvier à juillet cette année, 461 personnes sont mortes de cette épidémie dans 12 des pays membres.
Depuis 2023, des cas de Mpox ont été signalés dans les cinq régions d'Afrique : Centre, Est, Nord, Sud, Ouest, affectant un total de 17 pays qui sont le Bénin, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo, la Côte d'Ivoire, la République Démocratique du Congo, l’Égypte, le Ghana, le Kenya, le Libéria, le Maroc, le Mozambique, le Nigeria, le Rwanda, le Soudan et l’Afrique du Sud.
Une approche régionale et transfrontalière forte est nécessaire pour contrôler l’épidémie, précise le communiqué de l’Union Africaine sorti à Addis-Abeba le 5 août dernier. Ce communiqué annonce que de janvier à juillet 2024, 15 074 cas de Mpox ont été déclarés, parmi lesquels 2 853 confirmés et 12 221 suspectés. Parmi ces cas, il a été enregistré 461 décès ont été signalés dans douze États membres de l'UA, soit un taux de létalité de 3,06 %. Selon le communiqué, cela représente une augmentation de 160 % des cas et de 19 % des décès en 2024 par rapport à la même période en 2023.
L'Union africaine a donc approuvé d'urgence 10,4 millions de dollars dans les fonds COVID existants pour les centres africains de contrôle et de prévention des maladies pour soutenir les efforts en cours pour lutter contre cette épidémie de Mpox qui ne continue à se propager sur le continent.
Le financement débloqué par le comité des représentants permanents viendra, selon ce communiqué, compléter les efforts nationaux des gouvernements africains et le soutien de divers partenaires pour renforcer cinq domaines critiques dans la région pour lutter contre Mpox.