Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Pénurie du haricot dans différentes provinces du pays depuis bientôt deux semaines

Le peu de haricot disponible sur les marchés est vendu sur un prix élevé. Les agriculteurs annoncent que cette carence serait due à la saison pluvieuse qui n’a pas été bonne.

Les commerçants de la province Muyinga affirment que les petits haricots qu’ils vendaient à 1.200 francs le kilogramme, sont actuellement vendus à 1800 francs le kilogramme. Le prix du haricot en provenance de la Tanzanie est passé de 1.500 francs le kilogramme à 2.300 francs le kilogramme. Soit des augmentations respectives de plus de 225% et 153%.

Les haricots frais que les cultivateurs de la province Rutana vendaient à 1.500 francs le kilogramme se vendent actuellement à 1.600 francs le kilogramme. Le haricot sec qui s’achetait avant à 1.600 francs le kilogramme s’achète actuellement entre 1.700 et 1.800 francs burundais le kilogramme. 

Dans la capitale politique Gitega, certaines catégories de haricots ne sont plus disponibles sur le marché. C’est le cas des haricots communément appelé jaune, muhoro et kinure. Le haricot ordinaire qui est disponible sur le marché, se vend à 2.000 francs burundais alors qu’il était à 1.500 francs.

Dans la ville de Bujumbura, les habitants de différents quartiers affirment qu’ils ne trouvent plus de haricot, par ailleurs leur aliment de base, dans les boutiques. Les haricots de dernière qualité en quantité insuffisante sur le marché actuellement, qui s’achetait à 1.200 francs le kilogramme s’achète aujourd’hui entre 2.200 et 2.700 francs le kilogramme, une augmentation de plus de 200 %.

Le manque de haricot se fait également remarquer en province Rumonge. Les habitants de cette province indiquent que le haricot qui est disponible en petite quantité sur le marché s’appelle Mucanganyiko. Le kilogramme qui s’achetait avant à 1.200 francs burundais, s’achète aujourd’hui entre 2.500 et 2.700 francs.

Les agriculteurs expliquent que cette carence serait due aux pluies diluviennes qui ont détruit leurs cultures.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 241 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech