Cri de détresse de Clément Nkurunziza dans une sourde oreille de la CNIDH
Clément Nkurunziza détenu et accusé de massacres des universitaires Hutu en 1995 crie toujours à l’injustice. En attente depuis 3 mois du jugement du Tribunal de grande instance de Mukaza, il vient de saisir la commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH). Une commission qu’il dit avoir déjà saisi sans aucune réaction de sa part.
Dans une lettre adressée au président de la CNIDH ce 11 Mai 2020, Clément Nkurunziza souligne d’abord qu’il a porté plainte auprès de la commission depuis Mai 2018 mais qu’il n’a pas eu de réponse malgré plusieurs rappels. Pour Clément Nkurunziza, le refus non justifié de répondre à sa requête fait penser à des considérations partisanes dans le traitement des dossiers de violation des droits humains, ce qui viole en même temps l’éthique et la déontologie professionnelle de la commission.
Clément Nkurunziza rappelle qu’il a été arrêté injustement et sans mandat le 22 mars 2018, accusé des massacres des universitaires Hutu en 1995. Il a comparu devant le tribunal de grande instance de Mukaza, il y a 3 mois.
Depuis, il n’a jamais eu la signification de son jugement. Ainsi, il a opté pour saisir la CNIDH pour demander au nouveau président de la commission d’user de ses prérogatives afin de s’enquérir où en est le traitement de son dossier.