OIM exhorte les acteurs humanitaires à contribuer dans la lutte contre le trafic humain au Burundi
Les acteurs humanitaires œuvrant au Burundi sont appelés à contribuer dans la lutte contre le trafic humain qui persiste au Burundi .L’ appel a été lancé par l'Organisation Internationale des Migrations, OIM, la veille de la commémoration de la journée mondiale contre la traite des êtres humains. L’OIM trouve que le gouvernement à lui seul ne pourrait pas réussir cette lutte.
Si la responsabilité première de la protection incombe aux autorités nationales conformément aux instruments juridiques nationaux et internationaux, les acteurs humanitaires jouent un rôle complémentaire essentiel et contribuent à la mise en œuvre des politiques. Ces sont là les déclarations de Damien Mama, Coordinateur résident des Nations Unies au Burundi dans un communiqué de presse sorti ce jeudi 28 juillet. Pour Damien Mama, ce n'est qu'en travaillant ensemble, en construisant des approches multisectorielles et multi-acteurs que l’on pourra atteindre les objectifs pour le Burundi.
Selon ce communiqué de l’OIM, la traite des personnes interne et transfrontalière persiste au Burundi, qui est principalement un pays d'origine et de transit et, dans certains cas, de destination.
L'OIM a identifié 1 735 victimes de la traite au Burundi depuis 2017, peut –on lire dans ce communiqué de presse du 28 juillet.
Selon ce communiqué, l’OIM- Burundi et ses Partenaires commémorent la Journée Mondiale Contre la Traite des Êtres Humains, une journée que le monde entier commémore chaque 30juillet. Dans ce carde le communiqué précise qu’un certain nombre d'autres activités de sensibilisation ont été organisées conjointement par l'OIM, l'UNICEF et des organisations nationales de la société civile au cours de la semaine du 25 au 30 juillet 2022. C’est dans le but de souligner les risques et les conséquences de la traite des êtres humains ainsi que les droits et la protection des victimes de la traite.
Entre autre activités prévues à cet effet, il s’agit d’un atelier pour les journalistes locaux, des représentations théâtrales interactives par la troupe locale « Buja Sans Tabou » dans les provinces de Muyinga, Cankuzo et Bujumbura Rural. Il est également prévu une émission radio sur la prévention de la traite ainsi qu’une soirée de discussion pour les jeunes leaders afin d'échanger sur les risques et les opportunités de la migration et son lien avec les Objectifs du Développement Durable.
Ces initiatives ont été réalisées grâce au soutien technique et financier du Royaume des Pays-Bas et de l'USAID au Burundi, selon le communiqué.
L’OIM indique que les réfugiés burundais, les personnes déplacées internes et les personnes résidants dans les provinces frontalières sont les plus exposées à la traite des êtres humains.