Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le responsable nie son implication dans les menaces contre les réfugiés burundais lors de la visite du représentant du HCR.

Le responsable des réfugiés au camp de Nduta a indiqué que les champs de bananiers des réfugiés burundais ont été détruits suite à l’insécurité. Cet argumentaire a été rejeté par les réfugiés burundais lors de leur entretien avec le représentant du HCR arguant  que les propos du responsables des refugiés constituent un prétexte non-fondé.

 

Lors de sa visite dans les camps des réfugiés burundais en Tanzanie, Mahoua Bamba Parums, la représentante du Haut- commissariat des réfugiés, HCR, en Tanzanie a été informé par le responsable des réfugiés nommé Makazi que c’est l’insécurité qui a fait que les champs des bananiers des réfugiés soient détruits. Quant à eux, les réfugiés burundais ont  démenti ces propos du responsable du camp arguant que ce sont des prétextes qui n’ont pas de sens car leurs champs existaient même durant les périodes où leur sécurité était plus menacée qu’aujourd’hui. L’un des réfugiés revient sur les faits. « Ses justifications n’ont aucun fondement car  même lors des différentes attaques des imbonerakure à la recherche des  réfugiés burundais du camp de Nduta, ces champs de bananiers n’ont pas étés détruits. En plus, le nommé Issa qui  est le responsable des réfugiés s’est servi un commerçant riche en disant qu’il a été tué à cause de l’insécurité. Cela est arrivé il y a  très longtemps ». 

Concernant les écrits selon lesquels aucun réfugié n’a le droit d’être délocalisé dans le troisième pays, le responsable des réfugiés a dit ignorer leur existence tandis que les réfugiés ont fait savoir que ces écrits ont bel et bien existé dans le camp et qu’ils ont été même affichés dans différents endroits dudit camp. «  Il a juste essayé de se justifier. Concernant le refus de délocalisation dans un troisième pays, cela a été communiqué ici dans le camp et on a même affiché ces écrits sur les pancartes ici dans le camp », a indiqué  un réfugié.  

Nos sources au sein du camp de Nduta révèlent que Mahoua Bamba Parums, la représentante du Haut- commissariat de réfugiés en Tanzanie, ne s’est pas exprimée par rapport aux différents problèmes des réfugiés tandis que la vie des réfugiés est mise à mal depuis la destruction de leurs champs.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 266 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech